Bourse : Le CAC40 termine en baisse (-1,02%)
La Bourse de Paris a terminé en nette baisse jeudi (-1,02%), signant sa troisième séance dans le rouge d’affilée, dans un marché qui a refusé de prendre le moindre risque à la veille d’un discours très attendu du patron de la banque centrale américaine Ben Bernanke.
jeudi 30 août 2012, par FranceTransactions.com (avec AFP)
La Bourse de Paris finit en baisse, appréhende le discours de Bernanke (-1,02%) :
L’indice CAC 40 a perdu 34,78 points à 3.379,11 points, dans un volume d’échanges très faible de 2,203 milliards d’euros.
"Le marché est dans une phase d’attente totale. Les investisseurs refusent de prendre des positions avant d’en savoir plus sur les banques centrales", résume Alexandre Baradez, analyste chez Saxo Banque.
Tous les regards sont tournés vers Jackson Hole aux Etats-Unis, où le président de la Réserve fédérale américaine (Fed), Ben Bernanke, doit s’exprimer lors d’une traditionnelle réunion annuelle de banquiers centraux.
"Il y a vraiment des doutes sur l’annonce imminente d’un nouveau programme de relance par la Fed et sur son ampleur, d’autant que les derniers indicateurs américains sont conformes aux attentes ou même meilleurs que prévu", explique M. Baradez.
L’incertitude règne également sur les intentions de la Banque centrale européenne (BCE), avantsa réunion du 6 septembre, notamment sur d’éventuels rachats de dette, d’autant que l’Espagne n’a toujours pas demandé d’aide.
Le président français François Hollande, reçu par le chef du gouvernement espagnol Mariano Rajoy, a insisté sur le fait que Madrid était "souveraine" pour décider d’une éventuelle aide.
Ces craintes aux Etats-Unis et en Europe ont éclipsé des résultats bien accueillis sur le marché parisien.
Carrefour (+6,73% à 16,81 euros) a bondi après avoir réduit sa perte au premier semestre grâce notamment à la croissance de ses ventes en Amérique latine. Il va supprimer 500 à 600 postes administratifs en France.
Vivendi (+3,28% à 15,61 euros) a été plébiscité grâce à des résultats meilleurs que prévu et la résistance de la filiale de téléphonie SFR. Le scénario d’une "scission" du groupe n’est en outre pas envisagé par la direction.