Impôt 2013 : TVA, CSG, retraités, Livret A, rien ne bouge !
Puisqu’on vous dit que rien ne bouge pour les impôts 2013 sur la TVA, la CSG, les retraités, le livret A ! Mais alors comment fera l’Etat pour combler le déficit ? Le mystère reste donc entier, réponse le 28 septembre pour savoir qui paiera... une petite idée ?
lundi 24 septembre 2012, par FranceTransactions.com (avec AFP)
TVA, CSG, retraités, Livret A : pas de changement dans le budget 2013 !
Le ministre de l’Economie et des Finances français, Pierre Moscovici, a de nouveau assuré dimanche que le budget pour 2013 n’augmentera ni la TVA, ni la CSG, ni les impôts des rétraités et ne fiscalisera pas le Livret A.
M. Moscovici a également confirmé sur France 3 que le projet de loi de finances, qui sera présenté vendredien Conseil des ministres, sera établi pour permettre de ramener le déficit public de la France à 3% du produit intérieur brut (PIB) l’an prochain, contre 4,5% attendus cette année.
"Si nous ne tenions pas les 3%, les marchés diraient +ils ne sont pas sérieux, ils ne sont pas crédibles+, et boum, nos taux d’intérêt augmenteraient comme pour l’Espagne", a-t-il prévenu, tout en assurant ne pas vouloir respecter cet objectif par simple amour du chiffre.
Le ministre n’a annoncé aucune des mesures du budget, se bornant à rappeler les grandes lignes : 10 milliards d’euros d’économies et 20 milliards d’impôts supplémentaires, en plus des 7 milliards déjà votés pour l’an prochain.
Vendredi 28 septembre : Les plus aisés passeront un mauvais début de week-end...
"Vendredi on saura tout, on saura qui paye et qui paye pas", a-t-il dit.
Pour autant, il a tenu à "casser certaines rumeurs" persistantes concernant les mesures du budget 2013.
"Non, la TVA n’augmentera pas", "la CSG n’augmentera pas", "le livret A ne sera pas fiscalisé", "les retraités ne seront pas davantage taxés", a égréné
Pierre Moscovici, se disant "irrité" et "agacé" par des "fuites" qu’il juge contraires à la réalité.
"Non, nous ne sommes pas le gouvernement du matraquage fiscal", a-t-il ajouté, précisant ne pas vouloir être "le ministre qui impose la rigueur à la gauche".
Selon lui, "le pouvoir d’achat des couches moyennes et des couches populaires" ainsi que les petites et moyennes entreprises seront "préservés".
Le budget devra "combiner trois dimensions", a expliqué le ministre : le "redressement" des comptes publics, "indispensable", la "justice sociale" et enfin le "dynamisme économique".