La Bourse de Paris comble des pertes de mardi (+0,46%) en attendant la Fed
La Bourse de Paris tentait de combler dès les premiers échanges mercredi une partie des pertes de mardi, le CAC 40 progressant de 0,46% au lendemain d’une baisse de 0,83%
PARIS, 25 juin 2008 (AFP)
mercredi 25 juin 2008, par AFP
La Bourse de Paris tentait de combler dès les premiers échanges mercredi une partie des pertes de mardi, le CAC 40 progressant de 0,46% au lendemain d’une baisse de 0,83%, en attendant la décision sur ses taux directeurs de de la Réserve fédérale américaine.
A 9H27 (7H27 GMT), l’indice parisien gagnait 20,49 points à 4.494,25 points.
Londres était en hausse de 0,58%, Francfort de 0,59% et l’Eurostoxx 50 de 0,76%.
L’événement de mercredi est la réunion du comité de politique monétaire (FOMC) de la Réserve fédérale américaine, qui publiera sa décision après Bourse en Europe (18H15 GMT). Si un statu quo du taux des "Fed funds" à 2% est largement anticipé, les marchés redoutent en revanche que la banque centrale américaine suggère un futur resserrement monétaire.
"Le récent durcissement du ton de plusieurs gouverneurs, y compris Ben Bernanke lui-même, laisse présager que l’accent sera plus clairement mis sur le risque de dérapage inflationniste (...) Mais compte tenu des indicateurs d’activité et de confiance, nous ne pensons pas qu’elle ira jusqu’à modifier son biais monétaire vers un sens haussier", a estimé dans une note Valérie Plagnol, directrice de la stratégie du Crédit Mutuel-CIC.
"La hausse des taux n’est pas encore à l’ordre du jour (...) tant que le chômage augmente. Cependant, on peut s’attendre à ce qu’un ou deux membres du FOMC vote en faveur d’une hausse", a confirmé Global Equities.
La banque néerlandaise ING a relevé que "les anticipations de taux d’intérêt ont violemment bougé ces dernières semaines à l’instar de la rhétorique de la Fed" et que "cette volatilité a des chances de perdurer dans les prochains mois".
L’incertitude a en effet été entretenue par la chute brutale de la confiance des consommateurs américains, mesurée par le Conference Board, à 50,4 points contre 58,1 en mai.
Mercredi sont attendus aux Etats-Unis les commandes de biens durables en mai (12H30 GMT), les ventes de logements neufs en mai (14H00 GMT) et les stocks hebdomadaires de pétrole brut (14H30 GMT).
BNP PARIBAS (+1,22%à 60,61 euros), CREDIT AGRICOLE, qui a achevé mardi son augmentation de capital (+0,77% à 13,12 euros), et SOCIETE GENERALE (+1,51% à 56,44 euros) tirent le CAC 40 vers le haut.
AIR LIQUIDE (+1,00%à 84,84 euros) voit le marché saluer son investissement de 160 millions d’euros dans une unité de production d’hydrogène à Rotterdam (Pays-Bas), après avoir gagné un contrat à long terme pour approvisionner en hydrogène une unité néerlandaise de production de diesel renouvelable de NesteOil.
ALCATEL-LUCENT (+0,64%à 3,95 euros) progresse, bien que visé par une plainte de la société publique de télécommunications du Costa Rica, l’ICE, qui réclame 60 millions de dollars de dommages et intérêts pour non-respect d’un contrat de téléphonie cellulaire.
BOLLORE (+0,88%à 126,10 euros) n’est pas affecté par une plainte du patron du groupe espagnol Progosa, spécialisé dans les activités portuaires, après la publication d’un livre faisant état d’une tentative de déstabilisation de son entreprise par le groupe français.
UBISOFT ENTERTAINMENT (-0,26%à 53,76 euros) va ouvrir à Sao Paulo un vingtième studio de production, le premier sur le continent sud-américain.
IPSEN (-2,95%à 36,20 euros) est pénalisé par l’abaissement de la recommandation de Morgan Stanley d’"achat" à "vendre", selon des sources de marché.
NEXTRADIOTV (+0,05%à 18,43 euros) a selon des sources concordantes présenté un projet de rachat du service français de l’agence Associated Press (AP), examiné mardi par le comité d’entreprise d’AP France, ce que le Pdg du groupe audiovisuel Alain Weill a démenti, évoquant "des discussions informelles". "Une telle opération pourrait faire sens stratégiquement", a commenté le Crédit Mutuel-CIC.
GROUPE PARTOUCHE (-2,17%à 8,10 euros) recule après un bénéfice net en baisse de 7% au premier semestre 2007/2008 (clos fin avril), à 7,9 millions d’euros, ce qu’il a expliqué par "l’entrée en vigueur au 1er janvier 2008 de l’interdiction de fumer au sein des casinos" et "un contexte de consommation ralentie".
VILMORIN (-4,44%à 117,21 euros) pâtit du report de la cession de ses sociétés Oxadis (France) et CNOS Vilmorin (Pologne), n’étant pas parvenu à un accord avec le candidat à la reprise, Plan SAS.