Livret A : la Banque postale, les caisses d’épargne et le crédit Mutuel n’auront plus le monopole au 1er janvier 2009, une guerre des banques est en perspective.
vendredi 4 juillet 2008, par FranceTransactions.com
Le livret A représente une arme formidable pour les banques car au-delà des commissions qu’il génère, ce produit offre une opportunité de contact avec un vivier énorme de clients.
Les banquiers attendent donc avec impatience la nouvelle année pour pouvoir étendre leurs portefeuilles.
Cibles prioritaires, les Livrets A dont le solde dépassent les 2500 euros (soit environ 61% des livrets) intéressent particulièrement les établissements financiers. Les "petits" livret A sont de fait moins rentables, et seront laissés volontiers aux distributeurs historiques.
Pour se faire une idée du potentiel du marché, il faut savoir que le livret A représente 37% des dépôts de groupe Caisse d’Epargne, 36% de la Banque Postale et enfin 19% pour le Crédit Mutuel.
Pour protéger leurs intérêts, les 3 acteurs historiques ont lancé des campagnes de communication très réactives puisque les encours des livrets A et bleu ont fortement augmenté ce début d’année. Ainsi les dépôts sur le livret A représentent à ce jour près de 147 Milliards d’euros, une manne de liquidités appréciable.
La Banque Postale à d’ores et dejà contacté les porteurs de gros livrets A et accentuera sa stratégie en octobre afin d’effectuer des bilans et de proposer leurs offres bancaires.
Les Caisses d’épargne considérées comme les plus offensives selon "la Tribune" ont lancé une offre "Club livret A"qui propose de bénéficier des services bancaires gratuit pendant 3 ans.
Enfin pour le Crédit Mutuel, 60% des détenteurs de livret A possèdent un compte à vue, la banque axe sa communication sur l’accessibilité du produit et annonce un combat rude autant sur les gros livrets que les petits.
Un effet sans doute indésirable de la grande forme du livret A : ce dernier risque bien de venir canibaliser les offres actuelles de ces nouvelles banques distributrices. En effet, ces dernières devront rivaliser d’imagination afin d’éviter que leur nouveau livret A ne vienne assècher les dépôts sur leur placement maison.
La Banque Postale à d’ores et dejà contacté les porteurs de gros livrets A et accentuera sa stratégie en octobre afin d’effectuer des bilans et de proposer leurs offres bancaires.
Les Caisses d’épargne considérées comme les plus offensives selon "la Tribune" ont lancé une offre "Club livret A"qui propose de bénéficier des services bancaires gratuit pendant 3 ans.
Enfin pour le Crédit Mutuel, 60% des détenteurs de livret A possèdent un compte à vue, la banque axe sa communication sur l’accessibilité du produit et annonce un combat rude autant sur les gros livrets que les petits.
Un effet sans doute indésirable de la grande forme du livret A : ce dernier risque bien de venir canibaliser les offres actuelles de ces nouvelles banques distributrices. En effet, ces dernières devront rivaliser d’imagination afin d’éviter que leur nouveau livret A ne vienne assècher les dépôts sur leur placement maison.
En effet, sans cloisonnement de leurs offres, les nouvelles banques en charge de la commercialisation du livret A, risquent de ne pas gagner tant que cela, dans cette ouverture de marché. Le rendement payé par le gouvernement est assez faible, mais surtout 70% des dépôts effectués sur le livret A seront centralisés, sortant ainsi de la gestion de portefeuille maison. Une bonne nouvelle à prendre donc avec un peu de modération... Les services marketing devront sans doute cogiter tout l’été sur ce point.