La Bourse de Paris reprend sa remontée (+1,10%), aidée par l’automobile
La Bourse de Paris reprenait son mouvement de hausse mercredi matin, après une séance de pause, le CAC 40 prenant 1,10% dans un marché soutenu par le reflux des prix du pétrole
PARIS, 23 juil 2008 (AFP)
mercredi 23 juillet 2008, par AFP
La Bourse de Paris reprenait son mouvement de hausse mercredi matin, après une séance de pause, le CAC 40 prenant 1,10% dans un marché soutenu par le reflux des prix du pétrole et par le net rebond des valeurs automobiles.
A 9H30 (7H30 GMT), l’indice vedette gagnait 47,70 points à 4.374,96 points. Il avait terminé parfaitement stable la veille, après avoir enchaîné quatre journées de progression.
Londres progressait de 0,94%, Francfort de 1,09% et l’Eurostoxx 50 de 1,23%.
Comme Wall Street mardi, la place parisienne profite de la poursuite du repli du baril, repassé sous les 130 dollars à New York, alors que la tempête tropicale Dolly devrait épargner les principales installations pétrolières dans le golfe du Mexique.
"Les banques centrales restent pourtant en alerte", a souligné Valérie Plagnol, stratégiste au Crédit Mutuel-CIC, expliquant que cette correction pétrolière ne dissipait pas les craintes de dérapage des prix en Europe et aux Etats-Unis.
Mardi encore, le président de la Réserve fédérale de Philadelphie, Charles Plosser, "a insisté sur le fait que la lutte contre l’inflation nécessiterait un relèvement des taux directeurs" de la banque centrale américaine, relève la stratégiste.
Un membre de la Banque centrale européenne, Lorenzo Bini Smaghi, a estimé de son côté que "les taux d’intérêt restaient modérés en zone euro", manière de justifier le dernier resserrement monétaire de la BCE et, éventuellement, de nouveaux tours de vis à venir.
Les investisseurs attendent à la mi-séance, avant l’ouverture de Wall Street, les annonces de Northwest Airlines, Pepsico, Pfizer, McDonald’s, Boeing, AT&T et ConocoPhillips.
Sur le front macroéconomique, les entrées de commandes dans l’industrie en zone euro seront dévoilées à 9H00 GMT, avant les stocks hebdomadaires de pétrole brut aux Etats-Unis, à 14H30 GMT, et le Livre Beige de la Réserve fédérale américaine, à 18H00 GMT.
BNP PARIBAS (+2,38%à 64,54 euros), CREDIT AGRICOLE (+2,86% à 14,05 euros), DEXIA (+0,35M à 8,50 euros) et SOCIETE GENERALE (+2,22% à 58,96 euros) réagissent favorablement aux pertes publiées par la banque américaine Washington Mutual, pourtant bien plus lourdes qu’attendu.
PSA PEUGEOT CITROEN (+8,14%à 34,62 euros) est dopé par l’annonce de résultats supérieurs aux attentes au premier semestre, et par le maintien de ses objectifs pour l’ensemble de l’année, même si le Crédit Mutuel-CIC juge le dossier encore "trop risqué".
RENAULT (+4,42%à 58,57 euros) grimpe dans le sillage du fabricant suédois de poids lourds Volvo, dont le constructeur français détient plus de 20%, et qui a enregistré un bénéfice net en forte croissance de 28% au deuxième trimestre.
STMICROELECTRONICS (+3,74%à 7,01 euros) a fortement réduit sa perte nette au deuxième trimestre, à 47 millions de dollars contre 758 millions un an plus tôt.
BIOMERIEUX (+1,33%à 70,90 euros) a annoncé une hausse de 1,9% de son chiffre d’affaires au premier semestre, à 528,2 millions d’euros, freinée par une chute des ventes aux Etats-Unis, et a légèrement relevé le haut de sa fourchette de prévision de croissance pour 2008.
EDF ENERGIES NOUVELLES (+1,03%à 44,19 euros) a obtenu les permis de construire pour deux centrales photovoltaïques d’une capacité de 15,3 mégawatts crêtes (MWc) sur l’île de la Réunion.
OBERTHUR (+3,61%à 4,32 euros) a publié pour le deuxième trimestre un chiffre d’affaires de 217,2 millions d’euros, soit une hausse de 20,2% sur un an, grâce notamment à l’intégration du suédois XPonCard au 1er mai.
CEGID (-1,48%à 16 euros) a dégagé au premier semestre un bénéfice net stable, à 5,7 millions d’euros, et un résultat opérationnel courant en baisse de 6,3%, à 10,9 millions, et s’est montré prudent pour 2008 dans un contexte économique incertain.
SPIR COMMUNICATION (-5,96%à 37,05 euros) est sanctionné après avoir annoncé une baisse de 40,7% de son résultat net au premier semestre.