La Bourse de Paris finit en légère baisse (-0,19%), indicateurs mitigés
La Bourse de Paris a terminé sur une note négative jeudi, le CAC cédant 0,19%, dans un marché pris entre une pléthore de publications d’entreprises ...
PARIS, 31 juil 2008 (AFP)
jeudi 31 juillet 2008, par AFP
La Bourse de Paris a terminé sur une note négative jeudi, le CAC cédant 0,19%, dans un marché pris entre une pléthore de publications d’entreprises et des indicateurs macroéconomiques mitigés en zone euro et aux Etats-Unis.
L’indice vedette a abandonné 8,19 points à 4.392,36 points, dans un volume d’échanges de 5,3 milliards d’euros.
En léger repli dans la matinée, il était reparti en progression à la mi-séance, porté notamment par de bons résultats de Kellogg et Motorola, avant de retomber dans le rouge à l’annonce de la croissance américaine.
Londres a baissé de 0,16%,tandis que Francfort a pris 0,30% et l’Eurostoxx 50 est resté stable.
"L’Eurostoxx est en légère hausse, le S&P en légère baisse. En terme de résistance sur le Dow Jones, on arrive à des niveaux intéressants. Pareil sur l’Eurostoxx. Il faut voir si on casse ou si on repart en arrière", a observé Yves Marçais, vendeur institutionnel chez Global Equities, constatant l’hésitation de l’indice vedette parisien une heure avant la clôture.
La baisse du CAC 40 au cours de l’après-midi a correspondu à la publication du PIB américain, en hausse de 1,9% (en rythme annuel) au deuxième trimestre, une déception pour les économistes qui tablaient sur une augmentation de 2,3%.
Mais l’indice a ensuite réduit ses pertes avec le reflux des cours du pétrole, qui reste le grand ressort de l’orientation des marchés, selon Yves Marçais.
Le chiffre de l’inflation en zone euro, qui a atteint un record de 4,1% en juillet, n’a pas inquiété les investisseurs, qui s’attendaientà ce pic.
France Télécom (+2,98% à 20,37 euros) a profité de ses résultats semestriels supérieurs aux attentes, ainsi que de l’annonce du versement d’un acompte sur dividende et de la confirmation de ses objectifs financiers annuels.
Sanofi-Aventis (-4,71% à 45,07 euros)a enregistré la plus forte baisse des valeurs vedettes après une publication trimestrielle jugée "médiocre" par Raymond James, malgré le léger relèvement de sa prévision de bénéfice net par action pour 2008.
Technip (+5,15% à 54,68 euros) a séduit avec la forte hausse de son bénéfice net au premier semestre, et le relèvement de ses prévisions de marge opérationnelle pour l’ensemble de l’année.
CGG Veritas (+9,74% à 25,35 euros) s’est envolé après avoir réalisé au deuxième trimestre un bénéfice net en progression de 15,5% en euros (+35% en dollars) à52 millions d’euros.
Safran (-15,78% à 10,89 euros) a été très sévèrement sanctionné pour ses résultats décevants bien qu’il ait achevé son recentrage sur l’aéronautique et la défense-sécurité en cédant son activité de téléphonie mobile, une mesure réclamée de longue date par les analystes.
CapGemini (-1,88% à 41,25 euros) a reculé malgré des résultats semestriels supérieurs aux attentes, anticipés ces deux derniers jours par les investisseurs.
Dassault Systemes (-2,61% à 41,76 euros) a subi des prises de bénéfices après "un beau parcours boursier", selon un vendeur d’actions, et l’annonce d’un bénéfice net en hausse de 12,1% au deuxième trimestre.
Eramet (-2,96% à 447,49 euros) a lui aussi essuyé des prises de profits après la publication d’un bénéfice net en forte hausse au premier semestre, période où letitre a atteint des sommets historiques. Le groupe minier a par ailleurs indiqué qu’il pourrait investir "de l’ordre de cinq milliards d’euros" sur la période 2009-2013, pour répondre à une demande qui reste soutenue.
Imerys (-3,55% à 38,58 euros) a revu ses objectifs en baisse aprèsavoir accusé un recul de ses profits au premier semestre, affecté par les difficultés du marché de la construction aux Etats-Unis et en Europe, l’inflation des coûts et le dollar faible.