Paradis fiscaux : l’échange automatique d’informations, l’arme ultime ?
Malgré les mesures prises depuis 2008 les paradis fiscaux sont encore actifs dans le monde et même au sein de la zone euro. Dans ce contexte, le G20 passe la vitesse supérieure...
mardi 23 avril 2013, par Frédéric S.
Paradis fiscaux : l’échange automatique d’informations est sur la bonne voie
L’éradication des paradis fiscaux est évoquée en boucle depuis 2008. Cependant, malgré le bonne volonté des dirigeants du monde, les différentes mesures mises en place n’ont jamais abouti.
L’évasion fiscale est donc toujours active au grand désespoir des gouvernements, qui souhaitent éponger leurs dettes. Une manne financière estimée à 25.000 milliards de $ selon certaines ONG.
Après la liste noire des pays-non collaboratifs et la signature d’une multitude d’accords, le G20 revient à l’attaque avec une stratégie beaucoup plus appropriée.
Lors de leur dernière réunion à Washington, le 19 avril dernier, les 20 pays les plus riches de la planète ont prôné "l’échange automatique d’informations" bancaires comme norme internationale, décrit comme un "changement de braquet" dans la lutte contre les paradis fiscaux.
L’OCDE est en charge de l’échange automatique d’informations
Le système permettrait aux pays d’être automatiquement informés dès qu’un de leurs ressortissants dépose de l’argent à l’étranger.
Seul problème, la mise en place d’un tel processus sera difficile. L’échange automatique d’informations au niveau international demande une multitude de logistique et d’informations. Un travail de titan dont l’OCDE sera chargée.
La phase de développement d’un standard et d’une plate-forme technique est donc lancée afin de rendre compatibles les actions européennes et américaines.
Pour l’heure, le G20 appelle tous les pays à rejoindre "l’échange automatique d’informations". Prochaine étape, le sommet de Saint-Pétersbourg en septembre afin d’effectuer un premier bilan.