Crise financière : Nouveau plan de sauvetage Américain, son montant pourrait atteindre 1000 milliards de dollars, qui dit mieux ?
mardi 24 mars 2009, par Frédéric S.
Après le premier plan de sauvetage du mois d’octobre 2008, voici le Super plan Américain très attendu par les marchés financiers, entraînant un rebond technique du CAC 40 ces derniers jours.
Hier, le secrétaire Américain au trésor Timothy Geithner à détaillé le plan pour nettoyer le secteur bancaire et ainsi apaiser le bilan chaotique des établissements financiers du pays. Ce nouveau plan permet d’entrevoir les réformes futures du système financier de Barack Obama pour le G20 du 2 Avril prochain.
Pour redonner confiance au marché, le trésor Américain prévoit la création de deux mécanismes associant des investisseurs privés, l’un pour les prêts, l’autre pour des titres adossés à des actifs, en fournissant à ces derniers de "bonnes" protections.
En premier lieu le Trésor US va consacrer 100 milliards de dollars de fonds publics, puisés dans l’enveloppe de 700 milliards du plan de sauvetage du système bancaire adopté en octobre 2008, mobilisant avec le secteur privé jusqu’à 500 milliards. L’étendue du programme pourrait doubler et atteindre 1.000 milliards de dollars (le PIB du Canada).
Dans un deuxième temps, les titres adossés à des actifs, les investisseurs intéressés pourront bénéficier de la facilité d’aide au crédit à la consommation pour obtenir les financements nécessaires à ces achats.
Les titres ayant bénéficié de la meilleure note par les agences d’évaluation financières pourront bénéficier de ce procédé. Pour le rachat et la gestion à long terme de ces titres, le Trésor va s’associer à des gestionnaires de fonds privés (jusqu’à cinq) et fournir à l’occasion de ce partenariat un financement complémentaire.
L’avenir nous dira si ces titres "toxiques" l’étaient vraiment ou pas... Les agences de notation pourront sans doute tenter d’évaluer ces titres, mais après octobre 2008, tout le monde connaît les limites des classements actuels.
Les investisseurs acceptant de parier sur ces titres, avec un retournement économique à moyen terme, feront sans doute fortune. La prise de risque continue de payer, rien n’a donc changé depuis octobre 2008, hormis ne plus laisser faire ces jeux de "casino" aux banques.