Bourse : Le CAC40 termine en légère hausse, malgré les banques
La Bourse de Paris a terminé mardi en légère hausse, le CAC 40 gagnant 0,22%, grâce à la bonne tenue de Wall Street et malgré le repli des valeurs bancaires.
PARIS, 8 sept 2009 (AFP)
mardi 8 septembre 2009, par AFP
La Bourse de Paris a terminé mardi en légère hausse, le CAC 40 gagnant 0,22%, grâce à la bonne tenue de Wall Street et malgré le repli des valeurs bancaires.
L’indice vedette a gagné 8,13 points à 3.660,96 points, dans un volume d’échanges de 3,281 milliards d’euros. Lundi, il s’était apprécié de 1,50%.
Le marché parisien a évolué timidement en hausse pendant la quasi-totalité de la séance et n’a effectué que quelques rares incursions en territoire négatif. Il se rapproche toutefois de son plus haut niveau de clôture, à 3.693,14 points le 28 août.
"Après la belle journée" de la veille, "le marché se cherche un peu et se construit une base sur les niveaux de 3.650 points", a indiqué Yann Azuelos, gérant chez Meeschaert Gestion Privée.
La place parisienne a bénéficié du soutien de Wall Street, qui a ouvert en hausse après un week-end de trois jours, et des gains affichés par quelques valeurs telles que France Télécom et Air France-KLM, a ajouté le gérant d’actions.
Ainsi, France Télécom a pris 1,77% à 18,44 euros, après l’annonce de la fusion de sa filiale britannique Orange UK avec celle de Deutsche Telekom, T-mobile. Cette fusion sur l’un des marchés les plus concurrentiels pour le téléphone mobile, la Grande-Bretagne, et qui se fera sans sortie de "cash" pour France Télécom, a été bien accueillie par les analystes.
Air France-KLM a gagné 6,34% à 10,65 euros. La compagnie aérienne a publié ses chiffres du trafic en août, qui affichent une baisse pour le 8ème mois consécutif, mais moindre que ce que le marché redoutait.
Les banques ont en revanche pesé sur la cote et affiché les trois plus fortes baisses du CAC 40. Société Générale a cédé 3,69% à 50,59 euros, BNP Paribas 3,31% à 53,80 euros et Crédit Agricole 2,46% à 12,71 euros.
"Le coup de blues" des valeurs bancaires s’explique "par une rotation sectorielle", a indiqué M. Azuelos. "Les titres qui avaient bien monté sont à présent vendus tandis que les investisseurs se reportent vers des valeurs +en retard+", a-t-il précisé.