Emprunt national : Réservé aux banques, ce projet n’aurait plus aucun intérêt !
Emprunt national : Prévu initialement d’être souscrit en partie auprès des Français, la commission de l’emprunt national recommande de réserver l’émission aux institutionnels... Comme pour le financement de la dette quotidienne, bref, rien ne change. Ecartés de ce projet de relance, quel serait l’intérêt de cet emprunt pour les Français ?
mercredi 18 novembre 2009, par Frédéric S.
Emprunt national, le dénouement approche
La commission sur le « Grand Emprunt » National, présidée par Alain Juppé et Michel Rocard, rendra sa copie jeudi 19 novembre à Nicolas Sarkozy. Le Président annoncera pour sa part, début décembre sa décision sur le montant de l’emprunt, ses modalités et son utilisation, débat qui fait polémique depuis plusieurs semaines. Le chef de l’état tranchera afin de limiter son impact et d’éviter les foudres de Bruxelles qui souhaite plutôt que la France s’occupe de l’assainissement de ses finances.
Emprunt national, les premières modalités
Les premières informations indiquent que les deux anciens premiers Ministres recommandent une enveloppe globale de dépenses d’un montant de 35 milliards d’euros repartit dans sept domaines d’investissements stratégiques : L’enseignement supérieur et recherche, l’économie numérique, la bioéconomie, les énergies renouvelables, la ville de demain, les mobilités du futur et le soutien aux PME innovantes. Enfin, la commission et le gouvernement semblent d’accord pour s’adresser plutôt aux marchés financiers qu’aux particuliers, peut être par peur d’un flop monumental !
Emprunt national, les français sont perplexes
En effet, le jugement des Français est plutôt sévère et semblent avoir décroché sur le bien fondé de cet emprunt !
L’étude TNS Sofres publiée jeudi pour le compte des Etats de la France démontre que 56% des Français jugent l’emprunt « inutile » et 49% pensent que la politique du gouvernement « va dans la mauvaise direction ». Selon une autre enquête (IFOP) une grande majorité des Français (67%) évoque l’obligation de limité le montant de l’emprunt, estimant que le pays est déjà très endetté.
Pour l’heure, le gouvernement dit vouloir poursuivre sa politique d’investissement et écarter toutes hausses éventuelles d’impôts !