La Bourse de Paris plombée par la production allemande et la dette grecque

La Bourse de Paris a terminé mardi en nette baisse (-1,43%), plombée par un recul inattendu de la production allemande en octobre et par la dégradation de la dette de la Grèce.

PARIS, 8 déc 2009 (AFP)

mardi 8 décembre 2009, par AFP

La Bourse de Paris a terminé mardi en nette baisse (-1,43%), plombée par un recul inattendu de la production allemande en octobre et par la dégradation de la dette de la Grèce.

Le CAC 40 a fini à 3.785,30 points, en baisse de 54,75 points, dans un volume de transactions de 3,076 milliards d’euros.

Enhausse timide pendant la matinée, la Bourse de Paris a décroché à la mi-journée avec la publication d’une baisse de 1,8% sur un mois de la production allemande en octobre, contre toute attente. Les analystes s’attendaient à une hausse de 1%.

Déjà, la veille, le recul des commandesindustrielles en Allemagne, première économie de la zone euro, avait jeté un froid.

La déprime de la place parisienne a été accentuée par la dégradation de la dette grecque par l’agence de notation Fitch. "Cela a ramené ce climat d’inquiétude sur la crise de solvabilité de certains Etats", après les crises financières en Islande puis à Dubaï, a déclaré Yves Marçais, vendeur d’actions chez Global Equities.

Fitch a abaissé mardi la note de la dette à long terme de la Grèce, de A-* à BBB+, première dégradation dans la zone euro. La veille, Standard and Poor’s, autre agence de notation, avait annoncé avoir mis sous surveillance, avec une perspective négative, cette même note, ainsi que la note senior ("A-") sur les titres des banques grecques garantis par le gouvernement.

La décision de Fitch a affecté les places européennes, dont laBourse de Paris, car la Grèce appartient à la zone euro, a expliqué Yves Marçais. Si ses difficultés s’aggravent, il y a le risque que la Grèce sorte de la zone euro, ce qui pourrait déclencher une grave crise pour l’ensemble de la zone, selon lui.

Parmi les rares valeurs ayant fini en hausse figurent les technologiques : Alcatel-Lucent, qui a remporté un contrat avec Bouygues pour tester la technologie de la quatrième génération de la téléphonie mobile, a gagné 1,33% à 2,36 euros.

Ubisoft a pris 0,89% à 10,78 euros, STMicroelectronics 0,85% à 5,78 euros etSafran 0,20% à 12,42 euros.

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