Crise Grecque : L’Europe face à de nouvelles inquiétudes !
Crise Grecque : Des rumeurs de négociations sur les modalités d’aides financières de la Zone Euro et du FMI viennent une nouvelle fois bousculer les marchés ...
mercredi 7 avril 2010, par Frédéric S.
Crise Grecque : Nouvelles rumeurs sur le dossier Grec !
Le dossier grec n’en finit plus, des rumeurs de négociations sur les modalités d’aides financières de la Zone Euro et du FMI viennent une nouvelle fois pénaliser l’Euro et relancer les incertitudes sur le remboursement de la dette colossale du pays (300 milliards d’euros, soit 113% du PIB). Le 1er ministre grec, George Papaconstantinou a de suite éteint l’incendie en indiquant qu’il n’avait aucunement discuté les termes du mécanisme de soutien Européen établit le 25 mars à Bruxelles.
Aujourd’hui, une délégation du FMI arrive à Athènes à la demande du pays, celle-ci aura pour objectif d’assurer la lutte contre la fraude fiscale, la rigueur budgétaire et enfin d’apaiser les craintes sur la viabilité du plan d’austérité hellénique.
Crise Grecque : Hausse des taux d’emprunts grecs
Rappelons que la Grèce a besoin de 54 milliards d’euros pour 2010. Athènes a déjà lancé deux emprunts les 25 janvier et 4 mars permettant de lever un total de 13 milliards d’euros soit une première vague de 8 milliards à un taux de 6,20% et une seconde vague de cinq milliards à un taux de 6,38%. Ces derniers jours, une spirale haussière provoquée par l’ensemble de ces rumeurs vient bousculer les emprunts grecs. A ce titre, l’emprunt à 10 ans se rapproche actuellement des 7% et le taux à 5 ans côtoie les 6,5%.
Crise Grecque : Pourquoi un emprunt obligataire au Etats-Unis ?
Le gouvernement Grec doit impérativement trouver 20 milliards d’euros d’ici fin mai. Le Financial times évoquait dans ses colonnes l’éventualité d’un emprunt obligataire aux États Unis ce mois-ci. En effet, le premier ministre George Papaconstantinou échapperait à la case, Fonds Monétaire International et ses conditions spartiates d’emprunt ! Le pays souhaite dans un second temps, se présenter comme un pays émergent et accéder à un plus grand nombre d’investisseurs.