La Bourse de Paris décroche (-2,51%), dans le sillage de Wall Street
La Bourse de Paris décrochait vendredi dans l’après-midi, perdant 2,51% pour s’inscrire sous les 3.500 points, après des nouvelles décevantes en provenance des Etats-Unis
PARIS, 16 juil 2010 (AFP)
vendredi 16 juillet 2010, par AFP
La Bourse de Paris décrochait vendredi dans l’après-midi, perdant 2,51% pour s’inscrire sous les 3.500 points, après des nouvelles décevantes en provenance des Etats-Unis sur les résultats des entreprises et une chute de la confiance des consommateurs.
A 16H10 (14H10 GMT), l’indice vedette cédait 89,97points pour s’inscrire à 3.491,85 points dans un marché peu animé avec 2,4 milliards d’euros traités.
Après avoir progressé dans la matinée mais sans grande conviction et pour des raisons essentiellement techniques, le marché était vulnérable à toute mauvaise nouvelle.
L’ouverture en baisse de la Bourse de New York et les résultats décevants de sociétés américaines comme Google et Mattel ont ainsi fait nettement fléchir la place parisienne.
Le climat macroéconomique, déjà très morose et qui laisse suggérer un net fléchissement de la croissance au 3e trimestre, s’est encore assombri avec la chute de l’indice de confiance des consommateurs américains mesuré par l’Université du Michigan.
Seules quelques valeurs résistaient à la baisse dont Peugeot, soutenu par une analyse positive de HSBC (+0,90% à 23,89 euros) et EADS, qui a bien réagi au maintien à "surperformer" de sa recommandation par la Société Générale (+0,24% à 16,59 euros).
Les banques françaises, qui étaient en hausse dans la matinée, ont vu leur tendance se renverser brutalement dans l’après-midi, à l’image de Crédit Agricole (-3,43%à 8,96 euros), BNP Paribas (-2,37% à 47,53 euros) et Société Générale (-3,21% à 36,58 euros).
Les bons résultats de Citigroup et de Bank of America étaient déjà intégrés dans les cours, et "maintenant, on vend après la nouvelle" effective, note-t-on chez Meeschaert Gestion Privée.