La Bourse de Paris repartà la baisse (-0,37%) en début de séance

La Bourse de Paris évoluait jeudi matin en baisse (-0,37%) dans le sillage de Wall Street qui a été refroidi la veille par les propos du président de la banque centrale américaine susur la reprise outre-Atlantique ...

PARIS, 22 juil 2010 (AFP)

jeudi 22 juillet 2010, par AFP

La Bourse de Paris évoluait jeudi matin en baisse (-0,37%) dans le sillage de Wall Street qui a été refroidi la veille par les propos du président de la banque centrale américaine sur la reprise outre-Atlantique.

A 09H28 (07H28 GMT), l’indice parisien perdait 13,03 points à 3.480,89 points. Mercredi, il avait rebondi de 0,75% mettant fin à cinq séances de baisse consécutive.

Les investisseurs se montraient frileux, alors que des craintes sur la solidité de la première économie mondiale ont ressurgi.

Lors d’une audition devant le Sénat américain, Ben Bernanke a estiméque la reprise "se poursuit à un rythme lent", et que la Réserve fédérale (Fed) prévoyait la poursuite d’une croissance lente.

Le président de la Fed a en outre indiqué que les risques de dégradation de l’économie étaient élevés, mais qu’il n’y avait pas encore de consensus ausein de la Fed sur les mesures supplémentaires à prendre le cas échéant.

Ces propos pesaient sur le marché parisien qui digérait par ailleurs plusieurs publications d’entreprises et attendait vendredi les résultats des tests de résistance pratiqués sur 91 établissements bancaires en Europe.

Côté valeurs, Unibail-Rodamco s’affichait en tête du CAC 40 (+2,50% à 143,60 euros) après être repassé dans le vert au premier semestre, grâce à une hausse de 972 millions d’euros de la valeur de ses actifs immobiliers.

Hors CAC 40, Faurecia gagnait 2,30% à15,57 euros. L’équipementier automobile est sorti du rouge au premier semestre, avec un bénéfice net de 102 millions d’euros. Il a en outre fortement relevé ses objectifs pour l’ensemble de l’exercice.

Enfin, NicOx chutait de 15,08% à 2,41 euros après le rejet par les autorités sanitaires américaines de sa demande d’autorisation de mise sur le marché du naproxcinod, le premier médicament qu’il entend commercialiser.

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