La Bourse de Paris s’enfonçait dans le rouge mercredi à la mi-journée, le CAC 40 perdant 1,87%, sur un marché inquiet sur la reprise de l’économie et déçu par les mesures annoncées
PARIS, 11 août 2010 (AFP) -
mercredi 11 août 2010, par AFP
La Bourse de Paris s’enfonçait dans le rouge mercredi à la mi-journée, le CAC 40 perdant 1,87%, sur un marché inquiet sur la reprise de l’économie et déçu par les mesures annoncées par la Fed.
A 12H12 (10H12 GMT), l’indice vedette lâchait 69,58 points à 3.661,00 points, dans un volume d’échanges très faible de 929 millions d’euros, après avoir brièvement abandonné plus de 2%.
Les investisseurs ont mal accueilli le discours de la Réserve fédérale américaine (Fed) tenu mardi soir.
La Fed n’a pas touché à son taux directeur, cloué à un niveau quasi nul depuis décembre2008 mais elle a annoncé certaines mesures pour soutenir l’économie, dont l’achat de bons du Trésor, estimant que le rythme de reprise avait ralenti.
Pour le courtier Aurel BGC, les achats de titres auront lieu essentiellement en 2011 et n’auront pas d’impact à court terme, tandis quela Fed a tenu "un discours très noir sur l’activité économique et des pressions déflationnistes jugées fortes dans l’économie".
Le marché accueillait également assez froidement le rapport trimestriel sur l’inflation de la Banque d’Angleterre (BoE) qui a estimé mercredi que la reprise devrait continuer à un rythme plus faible que prévu.
Seule statistique en vue, les chiffres du commerce extérieur américain pour juin sont prévus à 12H30 GMT, mais "cet indicateur est peu regardé par les investisseurs", souligne Aurel BGC.
Toutes les valeurs du CAC 40étaient en baisse.
Pernod Ricard résistait (-0,26% à 60,67 euros) profitant d’un relèvement de recommandation de "sous-performer" à "pondération neutre" par Barclays Capital, qui est passé de "négatif" à "neutre" sur l’ensemble du secteur européen de la boisson.
Les valeurs bancaires tiraient la cote vers le bas, après avoir grimpé ces derniers temps, à l’image de Crédit Agricole (-3,23% à 10,62 euros) et Société Générale (-3,37% à 43,55 euros).
C’était le cas également des valeurs cycliques, telles que les minières, comme ArcelorMittal (-3,50% à 24,14 euros) et Eramet (-2,52% à 210,40 euros).
Enfin, GDF Suez perdait 1,33% à 26,02 euros, alors que l’agence de notation Moody’s a menacé de dégrader la note du groupe après le rachat du britannique International Power.
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