Le marché de l’investissement en immobilier d’entreprise en France connaît une reprise lente et progressive, ont affirmé mercredi les dirigeants de BNP Paribas Real Estate, la filiale du groupe bancaire spécialisée dans le conseil en immobilier d’entreprise ...
PARIS, 8 sept 2010 (AFP)
mercredi 8 septembre 2010, par AFP
Le marché de l’investissement en immobilier d’entreprise en France connaît une "reprise lente et progressive", ont affirmé mercredi les dirigeants de BNP Paribas Real Estate, la filiale du groupe bancaire spécialisée dans le conseil en immobilier d’entreprise.
"Le volume d’investissement devrait tout juste atteindre le seuil des 10 milliards en 2010 contre 8,5 milliards en 2009 et ne devrait pas dépasser 11 à 12 milliards en 2011, en raison de la faible croissance attendue du PIB", a déclaré Laurent Boucher, directeur du pôle investissement France de BNP Paribas Real Estate, lors d’une conférence de presse.
Pour Thierry Laroue-Pont, vice-président de BNP Paribas Real Estate, "cela démontre que le marché français, qui se trouve encore sous son niveau de 2002 et au tiers du record de 2007 (30,8 milliards), n’est pas totalement sorti de la crise de confiance car après chaque crise les investisseurs se montrent frileux".
Les 8 premiers mois de 2010 ont pourtant enregistré, avec 6,2 milliards d’euros d’investissements, une progression de 72% par rapport à la période correspondante de 2009.
Pour les transactions, le marché des bureaux en Ile-de-France enregistre, avec 1.433.000 m2, une progression de 28% par rapport à la même période de 2009.
Parmi les transactions les plus significatives en France figure le siège social de la banque HSBC France, sur la prestigieuse avenue des Champs-Elyées à Paris, vendu 450 millions d’euros au fonds souverain du Qatar.
Parmi ces importantes cessions figurent aussi le centre commercial Cap 3000 à Saint-Laurent-du-Var (Alpes-Maritimes) vendu à Altarea-Cogedim pour 450 millions d’euros et le centre commercial O’Parinor à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) cédépour 217 millions d’euros au fonds coréen National Pension Service of Korea (NPS), suggérant une montée en puissance des investisseurs des pays émergents sur le marché français.