la retraite demeure perçue comme un moment de vie privilégié, où les activités de loisirs dominent largement. Son financement entraîne malheureusement des inquiétudes, l’enquête France Mutualiste/IFOP nous éclaire sur le sujet ...
vendredi 17 septembre 2010, par FranceTransactions.com
retraite par répartition ou par capitalisation, les opinions divergent ! La création d’un capital pour la retraite est du même acabit, les solutions varient selon chaque épargnant, Assurance Vie, mutuelle d’épargne, PERP ... mais à quels intermédiaires font-ils le plus confiance ou quelles sont leurs grandes inquiétudes ?
Epargne retraire : 64% des actifs français font confiance aux mutuelles d’épargne
Selon la dernière étude IFOP pour France Mutualiste, 64% des actifs Français déclarent accorder prioritairement leur confiance aux mutuelles d’épargne pour assurer la gestion et les conseils en matière d’épargne retraite, devant les banques (57%) et les compagnies d’assurance (45%).
Pour se préparer au mieux à la retraite, 78% des Français interrogés disent donc avoir l’intention d’épargner. Cependant, seuls 44% le font à ce jour.
Retraite : les inquiétudes des Français
L’inquiétude vis-à-vis du financement de cette période de la vie est présente chez la quasi-totalité des Français actifs (89%). Plus précisément, les craintes concernent le montant de la retraite au titre du régime obligatoire (92%), la proportion de revenus qui doit être consacrée au financement de sa retraite (87%) et l’âge d’accession à une retraite à taux plein (84%). Des inquiétudes qui apparaissent encore plus importantes parmi les personnes exerçant un métier pénible et les faibles revenus.
Pour une épargne retraite moins contraignante !
Pour les futurs retraités, le manque d’argent constitue le principal frein au recours à des produits d’épargne retraite, pour plus d’un actif sur deux (52%). Les actifs apparaissent également demandeurs de produits moins contraignants, notamment n’impliquant pas un blocage des fonds, mais aussi plus performants.
Epargne retraire : travailler à la retraite est pour certains une fatalité
Par ailleurs dans l’optique d’une retraite difficile, près de la moitié des actifs envisage de poursuivre une activité professionnelle rémunérée de manière épisodique ou à temps partiel durant sa retraite. Néanmoins, seule une minorité (17%) s’imagine contrainte à poursuivre une activité professionnelle rémunérée à temps plein.
Etude réalisée avec un échantillon représentatif de 1 004 personnes, composée d’une population active de 30 à 60 ans.
FS avec Source France Mutualiste/IFOP
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