Après trois séances haussières, la Bourse de Paris a choisi de marquer une pause vendredi (-0,02%) dans un marché qui attend d’en savoir davantage sur la situation des dettes souveraines
PARIS, 10 déc 2010 (AFP)
vendredi 10 décembre 2010, par AFP
Après trois séances haussières, la Bourse de Paris a choisi de marquer une pause vendredi (-0,02%) dans un marché qui attend d’en savoir davantage sur la situation des dettes souveraines en Europe avant de s’orienter plus franchement dans le vert.
A la clôture, l’indice vedette a terminésur une note stable à 3.857,35 points dans un volume d’échanges peu étoffé de 2,6 milliards d’euros.
"La tendance reste positive, malgré quelques remous sur les valeurs du secteur bancaire toujours très sensibles à une baisse de confiance et à la résurgence de la problématique sur les dettes souveraines européennes", a souligné Guillaume Garabédian gérant d’actions chez Meeschaert Gestion Privée.
Les deux statistiques américaines meilleures que prévu —le déficit commercial qui a chuté en octobre à son plus bas niveau depuis janvier, et la publication de l’indice Michigan de décembre qui a augmenté plus que prévu—* n’ont pas crée de mouvement haussier. Elles pourraient signifier une moindre intervention de la Banque centrale américaine (Fed) sur les marchés financiers, a expliqué M. Garabédian.
Les investisseurs parient sur les interventions de la Fed, dans le cadre de sa politique de "quantitative easing" (injection de liquidités sur les marchés), pour doper les Bourses. Si l’économie américaine va mieux ce programme serait moins justifié et pourrait être ralenti ce qui ne manquera pas de peser sur les indices boursiers.
Le titre Areva a été suspendu de cotation vendredi matin alors que la recapitalisation du groupe nucléaire est en cours. La cotation doit reprendre lundi matin, a indiqué NYSE.
Sur le front des valeurs, le secteur automobile a rebondi après une séance difficile jeudi:Renault a gagné 0,84% à 44,02 euros et Peugeot 0,96% à 30,44 euros. Michelin a progressé de 1,60% à 54,49 euros, le marché ayant salué l’annonce par le groupe d’une augmentation des prix de ses pneus pour poids lourds.
Les valeurs financières ont figuré parmi les replis les plus significatifs du CAC 40, affectées par une nervosité ambiante en raison de la persistance d’incertitudes sur les dettes souveraines. Dexia (-1,25% à 2,99 euros), Société Générale (-0,67% à 41,31 euros), BNP Paribas (-0,69% à 51,65 euros) et Axa (-1,05% à 12,69 euros).