La Bourse de Paris finit en hausse, digère le discours de Trichet (+0,65%)
La Bourse de Paris a terminé jeudi en hausse (+0,65%), profitant d’une certaine accalmie sur le front géopolitique qui a été tempérée par l’annonce d’un possible relèvement des taux
PARIS, 3 mars 2011 (AFP)
jeudi 3 mars 2011, par AFP
La Bourse de Paris a terminé jeudi en hausse (+0,65%), profitant d’une certaine accalmie sur le front géopolitique qui a été tempérée par l’annonce d’un possible relèvement des taux de la Banque centrale européenne.
L’indice vedette parisien a avancé de 26,44 points à 4.060,76 points dans un volume d’échanges de 4,27 milliards d’euros.
Après avoir enregistré deux séances de repli, le marché parisien est reparti à la hausse jeudi, bénéficiant d’une baisse des prix de l’or noir et d’une certaine accalmie dans le monde arabe.
"Le pétrole se calme un petit peu, le ton sembles’apaiser dans la péninsule arabique", a commenté Guillaume Garabédian de Meeschaert Gestion Privée.
En conséquence, le CAC 40 a gagné près de 1,50% en séance avant de se replier, refroidi par le discours de Jean-Claude Trichet, à la tête de la Banque centrale européenne (BCE),qui a affirmé qu’un resserrement monétaire pourrait intervenir dès le mois prochain.
Cette annonce d’une possible hausse des taux directeurs a lourdement pesé sur le marché de la dette qui n’anticipait pas un relèvement des taux aussi rapide.
L’impact a été moins évidentsur le marché actions où les investisseurs ont soufflé le chaud et le froid.
"La probabilité d’une hausse des taux devrait en théorie freiner l’appétit des investisseurs pour les obligations et permettre un retour vers les actions", a indiqué le gérant d’actions.
Mais "il y a aussi des craintes qu’un resserrement monétaire n’asphyxie la croissance car les marchés sont soutenus par des politiques accommodantes", a-t-il développé.
Sur le front des valeurs, Alcatel-Lucent a tenu la vedette, terminant en tête du CAC 40 pour la deuxième séance d’affilée (+6,42% à 3,83 euros) dopé par des rumeurs d’intérêt de la part d’une société chinoise et par un relèvement d’objectif de cours à 3,90 euros par les analystes de Barclays.