Résidences urbaines : croissance du parc +6% en 2010, c.a. au niveau d’avant crise
L’offre des résidences urbaines a augmenté de 6% en 2010, une croissance ralentie par rapport aux années précédentes, mais leur chiffre d’affaires a retrouvé l’an dernier un niveau d’avant crise grâce à une demande retrouvée, indique lundi une étude du cabinet de conseil Deloitte...
PARIS, 2 mai 2011 (AFP)
lundi 2 mai 2011, par AFP
L’offre des résidences urbaines a augmenté de 6% en 2010, une croissance ralentie par rapport aux années précédentes, mais leur chiffre d’affaires a retrouvé l’an dernier un niveau d’avant crise grâce à une demande retrouvée, indique lundi une étude du cabinet de conseil Deloitte.
Au 1er janvier, le marché des résidences urbaines rassemblait 587 résidences (+22 par rapport au 1er janvier 2010) et 48.032 logements (+2.718).
"La croissance de l’offre, plus modérée que les années précédentes (entre 14 et 17%) s’explique par la dégradation de la conjoncture économique mais aussi par des dispositifs de défiscalisation moins intéressants et une surcapacité atteinte sur certains marchés", déclaré à l’AFP Olivier Petit, associé du cabinet Deloitte.
2010 cependant, "a permis de revenir à des niveaux d’avant crise. Les clients sont de retour et sont même prêts à payer un peu plus ce qui soulage les opérateurs qui peuvent plus facilement payer des loyers", poursuit-il.
Ainsi en 2010, les résidences parisiennes ont quasiment rattrapé la chute de fréquentation de 2009 retrouvant un taux d’occupation supérieur à 75%. Parallèlement,les prix ont grimpé de 3%. Au final, le chiffre d’affaires a connu une croissance supérieure à 10%, souligne l’étude.
Le marché des résidences urbaines est concentré entre les mains de 11 réseaux dont les principaux Appart’City, Réside Etudes, Citea, Park&Suites, Adagio City et Citadines) qui totalisent 50% de l’offre desétablissements.
De nouveaux entrants arrivent notamment sur le haut de gamme avec les résidences Hipark pour tourisme d’affaires (BNP Paribas Real Estate) ou le groupe Lagrange (tourisme de loisirs à la mer et à la montagne) qui affiche des ambitions en ville.
Avec 171 résidences et 15.300 logements, le marché francilien des résidences urbaines totalisent 32% de l’offre nationale. L’augmentation de l’offre l’an dernier est surtout tirée par Marne-la-Vallée (Seine-et-Marne) et l’ouest parisien.
En province, la situation est contrastée avec certaines villes comme Nantes, Grenoble et Rennes qui affichent une croissance à deux chiffres alors qu’à Lille, Montpellier, Lyon et Strasbourg, elle n’a pas ou peu évolué.
Deloitte estime que 15 à 20 nouvelles résidences devraient être mises en marché en 2011 contre 36 en 2010. De même, le mouvement de concentration devrait se poursuivre.