La Bourse de Paris a terminé en timide hausse mardi (+0,25% à 3.916,88 points), n’arrivant pas à rebondir réellement alors que la question de la dette en zone euro reste au coeur des préoccupations des investisseurs...
PARIS, 24 mai 2011 (AFP)
mardi 24 mai 2011, par AFP
La Bourse de Paris a terminé en timide hausse mardi (+0,25% à 3.916,88 points), n’arrivant pas à rebondir réellement alors que la question de la dette en zone euro reste au cœur des préoccupations des investisseurs.
Le CAC 40, après son net recul des deux dernières séances, s’est adjugé 9,90 points à 3.916,88 points à la clôture dans un volume d’échanges peu étoffé de 3,010 milliards d’euros.
"Il ne s’agit que d’un léger rebond technique. Il n’y a pas eu d’élément réel de soutien, la Grèce n’en finit pas d’inquiéter et l’immobilier américain reste très fragile malgré une bonne statistique publiée cette séance", a commenté Renaud Murail, gérant d’actions chez Barclays Bourse.
Les ventes de maisons individuelles neuves aux Etats-Unis ont progressé en avril pour le deuxième mois d’affilée avec 323.000 transactions enregistrées, une hausse supérieure auxprévisions des analystes.
La thématique de la dette en zone euro reste en effet la préoccupation majeure qui freine les investisseurs.
L’agence de notation Fitch Ratings a abaissé lundi de "stable" à "négative" la perspective de la note de la Belgique, s’inquiétant de la crise institutionnelle que traverse le pays toujours sans gouvernement de plein exercice près d’un an après les élections législatives de juin 2010.
Au sujet de la Grèce, les responsables européens affichent des divergences croissantes.
Le président de l’Union européenne,Herman Van Rompuy, est venu ajouter à l’impression de cacophonie en mettant en garde contre toute forme de restructuration. Ce faisant, il a pris le contre-pied du chef de file des ministres des Finances de la zone euro, Jean-Claude Juncker, qui a brisé un tabou la semaine dernière en se disantouvert, sous conditions, à des délais prolongés de remboursement.
Du côté des valeurs, le luxe a rebondi après sa chute enregistrée la veille. PPR a enregistré la plus forte hausse du CAC 40 (+2,26% à 117,70 euros) alors que les analystes d’Exane BNP Paribas l’ont placé dans leurliste de valeurs-clé et ont relevé leur recommandation à "surperformer", avec un objectif de cours de 150 euros. LVMH s’est adjugé 1,42% également à 117,70 euros.
Hors CAC 40, Arkema a pris 3,09% à 74 euros, porté par le relèvement de recommandation d’HSBC de "neutre" à "surpondérer".