Le CAC 40 termine en hausse de 0,86% grâce au secteur bancaire

La Bourse de Paris a terminé en hausse vendredi (+0,86%), portée par le secteur bancaire qui pourrait éviter certaines des exigences de Bâle III

PARIS, 27 mai 2011 (AFP)

vendredi 27 mai 2011, par AFP

La Bourse de Paris a terminé en hausse vendredi (+0,86%), portée par le secteur bancaire qui pourrait éviter certaines des exigences de Bâle III, et des déclarations qui repoussent le spectre d’une restructuration de la dette grecque.

Le CAC 40 s’est adjugé 33,76 points à 3.950,98 points dans un volume d’échanges de 3,210 milliards d’euros.

"Le marché s’est voulu optimiste, tablant sur le fait que l’Allemagne ne laissera pas tomber la Grèce", a souligné Arnaud de Champvallier, gérant d’actions chez Turgot Asset Management.

Le ministre allemand des Finances Wolfgang Schäuble a estimé jeudi qu’une faillite de la Grèce pourrait avoir "des conséquences encore plus dramatiques que l’effondrement de Lehman Brothers", en soulignant que d’autres scénarios étaient envisageables.

Le temps presse. Les dirigeants des partis politiques grecs réunis ce vendredi ont échoué à trouver un consensus d’ensemble sur les mesures prévues pour réduire la dette abyssale du pays et garantir la poursuite du soutien de l’UE et du Fonds monétaire international (FMI).

Dès l’ouverture, le marché parisien avait rebondi sur des informations de presse laissant entendre que certaines banques européennes pourraient bénéficier d’un assouplissement des nouvelles règles prudentielles de Bâle III.

Il a ensuite effacé une partie de ses gains après la publication de statistiques américaines en demi-teinte.

Du côté des valeurs, le secteurbancaire a terminé en tête de la cote. Crédit Agricole s’est adjugé 3,41% à 10,60 euros, BNP Paribas 2,29% à 53,50 euros, Société Générale 1,37% à 42,31 euros et Natixis 1,05% à 3,86 euros.

Hors CAC 40, Dexia a grimpé de 4,80% à 2,55 euros. La banque franco-belge, passée àdeux doigts de la faillite en 2008, a décidé d’accélérer son programme de cession d’actifs risqués, ce qui va plomber ses comptes cette année mais devrait lui permettre de tourner enfin la page de la crise financière.

Ingenico s’est adjugé 5,10% à 32,16 euros après avoir officialisé son partenariat avec Google dans son projet de paiement sans contact par téléphone portable dévoilé jeudi.

Tous droits réservés © FranceTransactions.Com, 2001-2025