La France semble à l’abri d’une bulle immobilière (Insee)
La France semble à l’abri d’une bulle’ immobilière, comme celle qui s’est produite aux Etats-Unis ou en Espagne, estime l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) dans une étude publiée jeudi...
PARIS, 23 juin 2011 (AFP)
vendredi 24 juin 2011, par AFP
Selon une étude de l’Insee, dans la plupart des économies avancées, les prix immobiliers ont fortement augmenté entre 2000 et 2008 et ont chuté pendant la crise. Avec le Royaume-Uni, la France s’est illustrée par la faible ampleur et la courte durée du mouvement de baisse des prix à partir de 2008. Ainsi depuis mi-2009, les prix immobiliers progressent à nouveau, à un rythme soutenu.
La France semble à l’abri d’une "bulle’ immobilière
Ainsi, la France semble à l’abri d’une "bulle’ immobilière, comme celle qui s’est produite aux Etats-Unis ou en Espagne."Le niveau d’endettement des ménages et les modes de distribution du crédit par les banques semblent prémunir la France des excès qui ont conduit à la formation d’une bulle aux Etats-Unis ou en Espagne".
"Les conditions financières offertes aux ménages (taux d’intérêt sur les crédits, durée d’endettement) leur ont permis de s’adapter à la hausse des prix", souligne cette étude intitulée "les prix immobiliers en France : une évolution singulière".
Capacité d’achat accrue par la baisse des taux d’intérêt
Par ailleurs, la capacité d’achat des ménages français "ne s’est pas significativement dégradée pendant la crise et a même été quelque peu accrue par la baisse des taux d’intérêt".
Cela s’explique, toujours d’après l’Insee, par le fait que "les banques françaises sont relativement sélectives dans l’octroi de prêts aux ménages, et les mécanismes d’extraction hypothécaire, c’est-à-dire la transformation des plus-values immobilières en endettement nouveau, sont peu développés".
Ainsi, alors que les crédits à taux variables connaissent un faible développement en France, "les crédits immobiliers sont accordés en fonction de la capacité d’achat des ménages et non de la valeur du bien acquis", rappelle l’Institut national de la statistique et des études économiques.