Logement : Sarkozy se déplace en Essonne pour parler d’immobilier
Le président de la République, Nicolas Sarkozy, se rend dans l’Essonne ce jeudi pour y détailler son plan d’action pour l’immobilier. Détails et avis des internautes...
jeudi 2 février 2012, par Jérémie Gatignol (avec AFP)
Nicolas Sarkozy se rend ce jeudi 02 février 2012 dans l’Essonne pour présenter dans le détails les mesures sur la construction immobilières annoncées dimanche soir lors de son intervention télévisée.
Le président de la République en profitera pour détailler les efforts du gouvernement en ce qui concerne les logements sociaux. A cette occasion, il visitera le chantier d’une résidence de 130 logements sociaux à Mennecy et prononcera dans la foulée, un discours à Longjumeau.
Dimanche soir, le chef de l’Etat avait proposé le relèvement de 30% des droits à construire sur les habitations pour les trois prochaines années et la libération de terrains publics afin de lutter contre le manque de logements et le niveau des prix de l’immobilier.
Ces mesures ont suscité de nombreuses réserves. Les promoteurs les ont jugés "inefficaces" et les écologistes "déraisonnables" car susceptibles d’encourager l’étalement urbain et de nuire à la biodiversité et l’agriculture. Les défenseurs du patrimoine ont dénoncé, eux, un "tsunami" pour l’esthétique et l’urbanisme. Quant aux collectivités locales, elles redoutent une remise en cause sur leurs pouvoirs en matière d’immobilier.
Le candidat socialiste François Hollande s’est engagé de son côté à augmenter la construction de logements, notamment sociaux, qui seraient financés par le doublement du plafond du livret A. Il a également plaidé pour un encadrement des loyers, une mesure qui, selon Nicolas Sarkozy, "n’a marché nulle part même à l’époque de l’Union soviétique".
La question du logement s’est imposée comme l’un des principaux thèmes de la présidentielle. La Fondation Abbé Pierre a tiré mercredi la sonnette d’alarme et interpellé les protagonistes de la course à l’Elysée en leur demandant "un véritable changement d’orientation des politiques".
Selon la Fondation, 700.000 personnes n’ont pas de logement personnel, 3,6 millions sont "non ou très mal logées", et plus de 5 millions supplémentaires sont "en situation de réelle fragilité de logement à court ou moyen terme".