Les épargnants français et étrangers sont optimistes et souhaitent prendre plus de risques. Leurs objectifs d’épargne et leurs souhaits de de placement sont cependant contradictoires. Au pays du livret A, nous ne sommes plus à un paradoxe près.
mercredi 18 septembre 2013, par Frédéric S.
44% des épargnants français et étranger veulent prendre plus de risque !
En collaboration avec Core Data, Natixis Global Asset Management (NGAM) indique dans une étude réalisée sur 5 650 investisseurs français et étrangers qu’un vent d’optimisme est de retour.
Ainsi 44% des particuliers se déclarent prêts à prendre plus de risque dans leur portefeuille contre 33% en 2012.
L’étude met en évidence des objectifs de placement parfois contradictoires chez les investisseurs. 70% d’entre eux avouent hésiter entre le rendement et la préservation du capital.
"Un paradoxe est illustré quand on les interroge sur leurs objectifs de placement : 57 % des sondés déclarent que la valorisation du patrimoine constitue une priorité par rapport à la préservation du capital mais ils sont 80 % à privilégier la sécurité au détriment de la performance", selon Christophe Point, directeur commercial de NGAM France.
Un manque de connaissance en finance qui se traduit finalement par des perspectives de placements sécuritaires
L’enquête constate un manque de connaissance des marchés et des placements financiers pour 4 particuliers sur 5.
Si les perspectives d’investissement seront stables en 2014 pour 62 % des sondés, les perspectives de placement semblent au final peu risqué.
Hormis l’investissement sur les actifs tels que l’or (29 % prévoient de l’augmenter), ils prévoient tout de même d’investir sur l’immobilier (28 %) et de la trésorerie liquide (20 %, livret épargne). En d’autres termes des placements sécuritaires.