Le ministre de la Relance, Patrick Devedjian, a qualifié mercredi d’éléments d’écoute des syndicats les annonces du président Nicolas Sarkozy sur la pénibilité, les polypensionnés et les carrières longues, dans le cadre de la réforme des retraites ...
PARIS, 8 sept 2010 (AFP)
mercredi 8 septembre 2010, par AFP
Le ministre de la Relance, Patrick Devedjian, a qualifié mercredi "d’éléments d’écoute des syndicats" les annonces du président Nicolas Sarkozy sur la pénibilité, les polypensionnés et les carrières longues, dans le cadre de la réforme des retraites.
Défendant la réforme du gouvernement et notamment le report à 62 ans de l’âge légal de départ, M. Devedjian a fait valoir que la France était "le pays qui offre le système le plus favorable aux gens", lors de "Questions d’Info" LCP/France Info/AFP.
Comme on lui demandait comment il qualifierait les annonces du chef de l’Etat en Conseil des ministres, il a répondu :"Ce sont des éléments d’écoute par rapport aux demandes des syndicats".
"On entend le message des manifestants, mais une retraite sur 10 est payée par de l’endettement", a poursuivi le ministre. "Il faut mettre le système en équilibre", a-t-il dit, en insistant sur le fait que "dèsl’année prochaine, les entreprises et les hauts revenus contribueront à hauteur de 4 mds" au financement des retraites.
"Le désir, c’est d’être le plus juste possible", a-t-il plaidé.
S’agissant des annonces sur la pénibilité, Patrick Devedjian a jugé que c’était "une avancée sociale majeure car la France est le seul pays au monde qui crée un lien entre la pénibilité et l’âge de départ à la retraite".