L’Association nationale des directeurs des ressources humaines (ANDRH) a critiqué mardi le projet de réforme des retraites objectivement moins favorable aux carrières féminines
PARIS, 14 sept 2010 (AFP)
mardi 14 septembre 2010, par AFP
L’Association nationale des directeurs des ressources humaines (ANDRH) a critiqué mardi le projet de réforme des retraites "objectivement moins favorable aux carrières féminines" tout comme la disposition prévoyant des sanctions en l’absence d’action contre les inégalités salariales.
Au sujet des inégalités salariales, l’ANDRH "ne peut que se réjouir du volontarisme des pouvoirs publics sur l’un de ses sujets de préoccupation déjà ancien", indique un communiqué de l’association.
Mais, poursuit le texte, "recourir de nouveau à un mécanisme de sanction en cas d’absence d’accord ou de plan ne semble pas une solution pertinente, compte tenude l’ampleur des obligations pesant déjà sur les entreprises (seniors, risques psycho-sociaux)".
"On doit d’ailleurs se demander si certains aspects de la réforme des retraites, objectivement moins favorables aux carrières féminines, ne fourniraient pas une occasion mieux appropriéede recherche d’équité qu’un système contraignant à la conclusion d’accords", estime l’ANDRH.
Le projet de réforme des retraites comprend une disposition prévoyant à partir de 2012 des sanctions financières (jusqu’à 1% de la masse salariale) pour les entreprises de plus de 50 salariés n’ayant pas d’accord ou de plan en faveur de la réduction des écarts salariaux.
L’ANDRH est une association comptant près de 5.000 membres et regroupant les DRH des entreprises françaises.