Sandouville : des ex-Renault pénalisés par la réforme des retraites (CGT)
Des ex-salariés de l’usine Renault de Sandouville, près du Havre, qui avaient opté pour un départ volontaire se disent aujourd’hui pénalisés par la réforme des retraites
LE HAVRE, 12 avr 2011 (AFP) -
mardi 12 avril 2011, par AFP
Des ex-salariés de l’usine Renault de Sandouville, près du Havre, qui avaient opté pour un départ volontaire se disent aujourd’hui pénalisés par la réforme des retraites qui les laissent sans ressources durant plusieurs mois, a affirmé mardi la CGT.
Ces ex-salariés, âgés de 58 ou 59 ans aujourd’hui, avaient été licenciés et pris en charge par les Assedic dans le cadre d’un vaste plan de départs volontaires entre 2008 et 2009.
Accessibles pour certains au dispositif "carrières longues", ils espéraient pouvoir partir à la retraite après leur période d’indemnisation. "Mais avec le report de l’âge légal, ils se voient privés de ressources durant plusieurs mois et obligés de chercher du travail alors que ce n’était absolument pas prévu", a affirmé Nicolas Guermonprez, secrétaire du syndicat CGT.
Selon le syndicaliste, entre 100 et 200 ex-salariésseraient concernés à Sandouville et "sûrement" d’autres sur les autres sites où le plan de départs volontaires a été appliqué. "Nous exigeons de la direction de Renault qu’elle prenne en charge ces salariés qui ont donné une part de leur vie pour construire des voitures pour le groupe", aindiqué Nicolas Guermonprez.
Il n’a pas été possible de joindre mardi après-midi la direction de cette usine qui compte aujourd’hui 2.500 salariés. 1.350 salariés avaient quitté le site dans le cadre du plan qui prévoyait un total de 4.000 départs dans la maison mère en France et 2.000 autres dans les filiales françaises et européennes du groupe.