Radars fixes : Que pensez-vous de la suppression des panneaux avertisseurs ?
Polémique autour de la suppression des panneaux indicateurs de radars fixes : une idée pour remplir les caisses de l’Etat ou une bonne initiative pour lutter contre l’incivilité routière ? Que pensez vous de la suppression de ces panneaux ? Détails de notre sondage ...
mardi 14 juin 2011, par Frédéric S.
Dans un contexte de hausse du nombre de morts sur les routes, le gouvernement proposait à la mi-mai de renforcer la sécurité routière en instituant la suppression des panneaux indicateurs de radars.
Une histoire de panneaux qui aura suscité des conflits au sein de la majorité, certains parlementaires dénoncent une mesure catastrophique à un an des prochaines présidentielles.
Radars fixes : pour les automobilistes, un racket organisé !
Le nombre de morts sur la route aura chuté de 10.000 victimes en 1990 à moins de 4.000 en 2010. Le rôle des radars est selon la sécurité routière incontestable. Les Français estiment néanmoins que cet argument est un faux-semblant qui masque un véritable racket pour combler les caisses de l’Etat.
A ce titre, les automobilistes évoquent une généralisation douteuse des radars qui ne correspond plus à l’objectif initial d’implantation selon la carte des accidents. Et pour cause ! En 2008, 43% des radars fixes étaient installés sur des axes routiers qui présentaient une proportion de 15% tués.
Radars fixes : Déploiement des radars pédagogiques
Bref, cette cacophonie gouvernementale sur la suppression des avertisseurs de radars se sera soldée en fin de semaine dernière par le vote d’un amendement qui prévoit le déploiement de "radars pédagogiques". Dès le 15 juin, 2000 radars de 2500 à 5000€ l’unité seront mis en place avant fin 2011. Ces nouveaux outils seront annonciateurs de radars fixes mais pas systématiquement pour prolonger l’état de vigilance des usagers de la route.
Radars fixes : Que pensez-vous de la suppression des avertisseurs de radars ?
Résultats de notre sondage en ligne effectué sur notre site de mai à juin 2011, sur la base de 1096 votants. Ce sondage ne peut être considéré comme représentatif de l’opinion des épargnants Français, compte-tenu de l’absence d’échantillonnage des votants.