Taux d’intérêt : La reprise semble être là et pourtant les incertitudes ne sont pas levées. La BCE reste sur sa position et écarte un relèvement de ses taux à court terme. L’inflation pourrait cependant changer la donne plus rapidement que prévu... Vos points de vue sur la question avec notre sondage express.
lundi 11 janvier 2010, par Frédéric S.
Taux d’intérêt : une année en demi-teinte !
En 2009, le rebond des marchés financiers et le retour à la croissance de plusieurs pays semblent indiquer la sortie de crise. Cependant la BCE reste sur le qui-vive. En effet, la dégradation des indicateurs économiques de la Grèce, de l’Espagne, de l’Irlande et du Portugal, puis dans un second temps la baisse de 0,7% sur un an des prêts aux ménages et aux entreprises, présentent de grandes inquiétudes.
Taux d’intérêt : La BCE laisse ses taux inchangés
Fin décembre, le président de la Banque Centrale Européenne Jean-Claude Trichet a donc confirmé que le niveau de taux directeur "était approprié" et a indiqué la fin progressive des mesures exceptionnelles de soutien au crédit adoptées pendant la crise. Ce message présente un virement de cap de la politique monétaire, sans pour autant entrevoir de hausse du taux directeur.
Taux d’intérêt : contraction de la masse monétaire
Un dernier facteur vient conforter le statu-quo, la masse monétaire s’est contractée de 0,2% sur un an au mois de novembre. Mais si les économistes ne voient pas de ce fait le retour de l’inflation, la réalité risque d’être une fois de plus différente. L’effet d’une reprise économique après deux années de ceinture serrées pourraient relancer une vague de hausse des prix. L’énergie bien évidemment en premier lieu, mais également sur les matières premières...
La BCE de son côté devrait donc laisser son taux directeur au niveau "historiquement bas" de 1%, en attendant une éventuelle reprise de l’inflation. Le relèvement n’est pas à prévoir avant le quatrième trimestre 2010.
Hausse du taux d’intérêt, vos avis ...
Ce sondage en ligne, effectué sur le site FranceTransactions.com, du 24 novembre au 4 janvier 2010, auprès de 1 643 votants, et ne peut être considéré comme représentatif de l’opinion des épargnants Français, compte-tenu de l’absence d’échantillonnage des votants.