
Les salaires vont de nouveau augmenter davantage que les prix en 2025
Les salariés peuvent se réjouir, selon les anticipations de la Banque de France. Ils seront plus riches en fin d’année , inflation déduite.

En 2025, les augmentations salariales seront très limitées, la hausse moyenne devrait être de l’ordre de 2.5%.

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En 2025, les prévisions concernant les hausses de salaire semblent moins optimistes que ce que l’on avait espéré en 2024. Alors que l’année précédente promettait des augmentations significatives en raison d’une croissance économique soutenue et d’un marché du travail tendu, divers facteurs indiquent que les augmentations de revenus pourraient être bien plus modestes que prévu. Ainsi pour 2025, les augmentations salariales seront très limitées : la moitié des salariés ne dépasseront pas 2,5 % et 7% n’auront aucune revalorisation, selon l’étude du cabinet Mercer, publiée jeudi 10 juillet.
Tout d’abord, il est crucial de prendre en compte l’évolution de l’économie mondiale. Après avoir connu une reprise notable après la pandémie, plusieurs pays font face à des incertitudes économiques, telles que des taux d’inflation élevés et des tensions géopolitiques persistantes. Ces éléments ont conduit à une instabilité qui pèse sur la confiance des entreprises à augmenter les salaires. Dans un contexte où les coûts de production augmentent, beaucoup d’employeurs hésitent à accorder des augmentations substantielles à leurs employés, préférant maintenir leurs marges bénéficiaires par une gestion rigoureuse des dépenses.
De plus, le marché du travail montre des signes de refroidissement. Alors que l’année 2024 a été marquée par une forte demande de main-d’œuvre, 2025 pourrait voir une stabilisation, voire un certain ralentissement de l’embauche. Cela signifie que les entreprises peuvent avoir moins de pression pour ajuster les salaires afin d’attirer et de retenir les talents. Si la concurrence pour les travailleurs diminue, les augmentations de salaire peuvent également diminuer en proportion.
Un autre facteur important à considérer est l’évolution des politiques économiques et fiscales. De nombreux gouvernements envisagent de resserrer leur politique monétaire pour lutter contre l’inflation, ce qui pourrait avoir un impact direct sur la croissance des salaires. Une telle politique pourrait entraîner une augmentation des taux d’intérêt et un ralentissement général de l’économie, rendant les entreprises plus prudentes quant à leurs engagements financiers vis-à-vis des augmentations de salaire.
En outre, certaines industries, particulièrement touchées par la transformation numérique et l’automatisation, pourraient voir des ralentissements dans la demande de main-d’œuvre, ce qui affecterait les hausses salariales. À mesure que certaines tâches sont automatisées, les compétences requises évoluent. Cela pourrait créer des disparités dans l’attractivité de certaines professions et influencer les augmentations de salaire, favorisant par exemple les secteurs en forte demande tandis que d’autres stagnent ou diminuent.
Enfin, la question des attentes des employés joue également un rôle clé dans le paysage des hausses salariales de 2025. De nombreux travailleurs priorisent désormais d’autres éléments que le salaire, comme la flexibilité, l’équilibre travail-vie personnelle ou les opportunités de développement professionnel. Cela pourrait inciter les entreprises à investir moins dans des augmentations directes de salaire, préférant offrir d’autres avantages plutôt que des augmentations de revenus immédiates.
Cette situation pourrait créer des tensions sociales, car les actifs risquent d’être pris en tenaille : d’un côté, des hausses de prélèvements (avec possiblement des coupes dans les niches fiscales ou un gel du barème en cas d’année blanche), de l’autre, des augmentations de salaire très limitées, donc un pouvoir d’achat amputé. Si les entreprises essaient de compenser avec des titres-restaurant ou la distribution d’autres avantages et que dans le même temps des dividendes importants à leurs actionnaires, cela risque de coincer.
Le cabinet Mercer note un climat de tension sociale plus élevé en 2025. Le nombre de procès-verbaux de désaccord concernant les négociations salariales est en hausse de 21 % en mars 2025, contre 18% un an plus tôt. Dans un contexte de quasi-stagnation des salaires, plus que jamais, la question du partage de la valeur va se poser.
En résumé, bien que les prévisions pour les hausses de salaire en 2025 anticipent une progression des revenus, celle-ci semble moins significative et plus volatile que prévu. Les entreprises devront naviguer dans un environnement économique changeant, où la prudence et la gestion des coûts joueront un rôle central dans leur capacité à accorder des augmentations de salaire. Les futurs employés devront donc s’adapter à cette nouvelle réalité, où les hausses de salaire seront probablement moins élevées qu’anticipées en raison de divers facteurs économiques, sociaux et technologiques.
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Les salariés peuvent se réjouir, selon les anticipations de la Banque de France. Ils seront plus riches en fin d’année , inflation déduite.

Les entreprises françaises prévoient une hausse médiane des budgets d’augmentations salariales de 3,5 % pour l’année 2025.

Les bilans des faillites d’entreprises françaises se suivent et se ressemblent : bilan BPCE, rapport AGS, etc. Le nombre de défaillances explose.

L’inflation de nouveau en légère hausse en France en septembre selon l’INSEE, à +1.2% en rythme annuel (vs +0.8% août).

+2.5 %, ce serait l’augmentation moyenne de salaire en 2025, pour les salariés augmentés.

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Dans son rapport publié de lundi 17 novembre 2025, la Cour des Comptes analyse la politique d’exploitation tardive (au-delà des 50 ans) des centrales nucléaires (...)
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