Aux antipodes du mouvement Fire et de ses dérives, loin d’une épargne à outrance, une attitude rationnelle est plutôt de gérer son budget, sans toutefois se priver.
lundi 11 août 2025, par Denis Lapalus
Parce que l’on ne vit qu’une seule fois, se priver à outrance pour seulement épargner (cf les dérives et désillusions du mouvement fire), n’a aucun sens. Dépenser sans compter, non plus. Il existe un juste milieu. Garder la main sur son budget estival, sans se priver, voici les 5 réflexes simples pour éviter les mauvaises surprises. Stéphane Kozlowski, Leader Acquisition et Médias chez Monabanq, partage ses conseils pleins de bon sens, pour garder le cap sur son budget estival, et profiter pleinement, sans tomber dans la privation.
L’été est une période attendue, synonyme de détente, de liberté, et souvent de déconnexion. Mais elle peut aussi devenir une source de stress financier : vacances mal anticipées, dépenses qui s’envolent, frais bancaires imprévus à l’étranger...
1️⃣ Anticiper plutôt que subir
Anticiper plutôt que subir : budgéter ses vacances en amont : « Un bon budget, même imparfait, reste le meilleur allié pour des vacances réussies », insiste Stéphane Kozlowski. Il ne s’agit pas de restreindre tous ses plaisirs, mais d’avoir une vision claire de ce que l’on peut dépenser. Billets de train ou d’avion, hébergement, sorties, repas, extras... établir un budget prévisionnel permet d’identifier les postes de dépenses, de fixer des limites et surtout d’éviter les à-coups qui mènent au découvert. Même une estimation rapide aide à faire les bons arbitrages avant et pendant le séjour. C’est aussi un excellent moyen de responsabiliser les enfants ou ados sur les dépenses des vacances, en fixant ensemble certaines priorités.
2️⃣ Une vue claire de ses dépenses
Avoir une vision nette de ses dépenses : « Quand on sait où passe son argent, on fait naturellement de meilleurs choix », explique Stéphane Kozlowski. L’été, on dépense souvent plus spontanément : une glace par-ci, un cocktail par-là... Sans outil de suivi, il est facile de perdre le fil. C’est pourquoi Monabanq met à disposition de ses clients un outil simple et gratuit qui catégorise automatiquement les dépenses (alimentation, loisirs, transport...). Résultat : on visualise immédiatement ses habitudes, on repère les petits gaspillages et on ajuste en temps réel. Un levier simple pour éviter les surprises en fin de mois et conserver une marge de manœuvre pour les imprévus ou les plaisirs ponctuels.
3️⃣ Maîtriser ses frais bancaires
Maîtriser ses frais bancaires à l’étranger : « Beaucoup de Français découvrent trop tard les frais liés aux paiements en devises ou aux retraits à l’étranger », avertit Stéphane Kozlowski. Avec les déplacements à l’étranger qui repartent à la hausse, il est essentiel de bien comprendre ce que sa carte bancaire permet... ou coûte. La carte Uniq + de Monabanq supprime les frais sur les paiements et retraits en France comme à l’international. Elle offre également des plafonds confortables (jusqu’à 3 000 € de paiements par mois et 700 € de retraits sur 7 jours glissants). Mais au-delà des frais, c’est aussi la tranquillité d’esprit qui compte : la carte inclut une assurance voyage complète (annulation, frais médicaux, assistance juridique, location de voiture...) grâce à la Visa Premier. Autant d’éléments qui peuvent éviter de grosses dépenses imprévues, voire des galères coûteuses à gérer sur place.
4️⃣ Épargner automatiquement
Épargner automatiquement, sans y penser : « L’épargne n’est pas incompatible avec l’été. Elle peut même se faire en douceur, sans y penser », souligne Stéphane Kozlowski. Plutôt que d’attendre septembre pour « s’y remettre », pourquoi ne pas épargner pendant les vacances ? Avec Carte qui épargne, chaque achat par carte est arrondi à l’euro supérieur, et la différence est transférée automatiquement sur un livret rémunéré à 4 %. Concrètement, un café à 1,80 € devient une dépense de 2 €, avec 0,20 € mis de côté sans effort. Ce geste discret mais régulier permet de constituer une petite réserve, presque sans s’en rendre compte. C’est une manière intelligente de financer les projets de rentrée ou les imprévus, tout en gardant le plaisir de dépenser l’esprit léger
5️⃣ Profiter sans dépenser
Profiter sans dépenser : retrouver le goût des plaisirs gratuits : « L’été, ce n’est pas une compétition à qui dépensera le plus. Il y a mille façons de se faire plaisir sans sortir la carte bancaire », rappelle Stéphane Kozlowski. Concerts en plein air, baignade dans un lac, pique-nique entre amis, randonnées, soirées à la belle étoile... Les activités gratuites ou à petit prix font souvent partie des meilleurs souvenirs. L’idée n’est pas de tout refuser, mais de rééquilibrer : alterner les sorties payantes avec des moments simples, souvent plus ressourçants. Et surtout, cela permet de ne pas toucher à son épargne de précaution, qui doit rester intacte pour faire face aux imprévus (voiture, santé, rentrée scolaire...). L’été peut aussi être l’occasion d’ouvrir une épargne complémentaire automatique, à hauteur de ses moyens, pour préserver ce filet de sécurité essentiel.