Quels fonds de private equity choisir en assurance-vie ?

L’engouement des épargnants pour le private equity est fort. Les propositions d’investissement en private equity ne cessent de se multiplier. Ne pas oublier qu’il s’agit avant tout de placements à risques.

vendredi 30 décembre 2022, par Denis Lapalus

Private equity, une mode ? Les performances passées ne préjugent en rien de celles à venir. Voici une mention qui pourrait bien avoir un goût amer pour les épargnants confondant rendements élevés et absence de risques. Les rendements du passé appartiennent au passé. Si le marché secondaire du private equity se développe largement, en proposant désormais notamment ce segment du private equity aux particuliers, à partir de quelques dizaines euros seulement, ce n’est pas uniquement que pour de bonnes raisons (article réservé aux membres FranceTransactions.com).

 Private equity : un peu, mais pas trop !

Le private equity n’est pas une martingale, pas plus que le sont les fonds datés ou encore les fonds structurés. Les fonds proposés en unité de compte en assurance-vie et PER assurance sont à risques. L’indicateur SRRI oscille entre 6 et 7, soit la note maximale pour cet indicateur de volatilité. N’investiront donc en private equity que les épargnants qu’une baisse de 20% de la valeur liquidative ne fait pas frémir. Pour potentiellement gagner beaucoup, il faut accepter de potentiellement perdre beaucoup.

 Private equity en assurance-vie

La liste ne cesse de s’allonger au fil des mois. Afin de tenter de s’y retrouver, voici de multiples points d’entrée, par assureurs et par distributeurs.

 Comment choisir ?

Chaque fonds de private equity détermine sa stratégie d’investissement et potentiellement un secteur cible. Un peu de bon sens. Avant d’investir dans différentes sociétés ou de fonds d’investissements, les fonds de private equity entame une période de collecte de fonds. Durant cette période, peu d’investissements sont déjà effectués, et donc le rendement du fonds est très faible, voire nul. Cette période peut durer une ou deux années. Afin d’éviter que votre argent dorme pendant quelques mois, autant opter pour des fonds perpétuels, sans date de fin de souscription. C’est ainsi éviter ce potentiel souci de latence au démarrage des investissements. Pour le reste des choix, selon vos orientations, vos secteurs d’investissements de prédilection. De toutes façons, vous devez être assisté par un conseiller financier dans vos choix.

 Spririca

 Generali

 Suravenir

 MIF

 BoursoBank

 Epargnissimo

 Patrimea

 Linxea