A la recherche de 30 milliards d’€, le gouvernement n’exclut pas une hausse de CSG. Le 1er ministre Ayrault indique cependant que cette mesure ne serait pas la seule envisagée pour redresser les comptes de l’Etat...
lundi 3 septembre 2012, par Frédéric S.
Hausse d’impôt : pour un héros, un grand pouvoir implique de grandes responsabilités
Alors que le gouvernement doit trouver 30 milliards d’€ afin de respecter les objectifs de réduction des déficits (3% du PIB en 2013 puis l’équilibre en 2017), le premier ministre Ayrault n’exclut pas une nouvelle hausse de CSG (Contribution Sociale Généralisée) pour financer notre système de protection sociale.
Il faut dire que le super héros du gouvernement Hollande ne dispose actuellement que des hausses d’impôts pour porter secours à un budget français en péril.
Ainsi, avec une popularité en baisse, difficile pour lui de ne pas arborer l’image du 1er ministre de l’austérité. Jean-Marc-Ayrault tient le rôle principal d’un scénario probablement défavorable pour les contribuables Français, fatigués de subir une imposition en hausse constante.
Hausse d’impôt : les placements épargne encore plus ponctionnés !
Le premier ministre a rappelé qu’aujourd’hui, la plus grande partie du financement de notre système de protection sociale était ponctionnée sur le travail et sur le salaire.
La CSG étant prélévée sur l’ensemble des revenus, faut-il s’attendre à une ponction encore plus importante sur les placements épargne ?
Pour l’heure, les autres pistes de réflexion n’ont pas été mentionnées, le 1er ministre Ayrault souhaite ouvrir les discussions par un diagnostic entre tous les acteurs concernés.
A ce titre, à la mi-septembre le Haut conseil du Financement de la protection sociale (instituée par un décret paru fin mars au Journal Officiel) permettra de dresser un état du financement de la protection sociale. Le gouvernement pourra prendre par la suite ses responsabiltés.