Crédit immobilier : les taux continuent de baisser en novembre
Comme chaque mois, le courtier en crédit immobilier, ACE, publie son Baromètre. Comment ont évolué les principaux indicateurs du marché immobilier au mois de novembre ?
lundi 3 décembre 2012, par Jérémie G.
Crédit immobilier : la baisse des prix se fait attendre
Spécialiste du crédit immobilier depuis 1995, le groupe ACE a rassemblé les données de ses 45 agences à travers la France pour offrir une vision globale du marché dans son Baromètre mensuel.
Ainsi, au mois de novembre 2012, sur les taux variables à 15 ans (hors assurance), le taux capé +1 % se fixe à 2,75 % tandis que le taux capé +2% se fixe à 2,50 %.
L’assurance emprunteur pour une personne âgée entre 30 et 40 ans représentait au mois dernier 0,16 % du capital emprunté, soit 1,33 € par tranche de 10 000 € empruntés.
Du côté des transactions, à Paris et en Ile-de-France, le montant moyen emprunté se fixe à 285 000 € contre 151 000 € en province.
La durée moyenne d’emprunt s’établit elle à 224 mois, soit 18 ans et 6 mois, c’est 4 mois de plus que le mois dernier.
Où sont passés les primo accédants ?
"Une tendance semble se confirmer et s’inscrire dans la durée : la disparition de profils primo-accédants candidats à l’emprunt immobilier, qui désertent massivement les agences immobilières, malgré la nouvelle baisse des taux enregistrée en novembre sur les prêts à 15 et 20 ans.", indique dans un communiqué Joël Boumendil, PDG du groupe ACE.
Une tendance qui s’explique notamment à cause d’une baisse des prix qui se fait toujours attendre. Actuellement, les prix à Paris continuent d’augmenter.
Conséquence : le montant moyen emprunté a chuté ce dernier mois, que ce soit en Ile-de France ou en province, car les acquéreurs sont des secondo-* accédants, qui empruntent des sommes moins importantes, leur projet d’achat étant en partie financé par la revente de leur premier bien immobilier., explique M. Boumendil.
"Globalement, le marché des transactions reste relativement fluide, malgré l’absence quasi totale de crédits défiscalisants (type loi scellier).", conclu-t-il.