La Bourse de Paris a terminé en forte baisse mercredi et abandonné 2,17% face aux craintes de l’Italie, détails...
mercredi 9 novembre 2011, par AFP
La bourse de Paris a terminé en fort repli mercredi (-2,17%). Le CAC 40 a perdu 68,14 points à 3.075,16 points, dans un volume d’échanges de 3,522 milliards d’€.
A l’ouverture, le marché parisien a salué la prochaine démission du Premier ministre Silvio Berlusconi puis la tendance s’est brusquement renversée, en même temps que sur le marché obligataire, les taux italiens montaient à de nouveau records (jusqu’à 7,483% sur l’échéance à 10 ans), plombant un peu plus le poids de la dette de l’Italie.
Les investisseurs observaient en parallèle la Grèce, qui n’en finissait plus d’attendre son gouvernement de coalition gauche-droite.
Alors que le CAC 40 a brièvement aggravé sa perte dans l’après-midi, cédant jusqu’à plus de 3%, les assurances du président italien Giorgio Napolitano ont à peine rasséréné l’indice vedette en fin de séance, a observé Xavier de Villepion.
M. Napolitano a indiqué que les mesures promises à l’Union européenne par l’Italie seraient "approuvées d’ici quelques jours".
Bourse : tendance sur les valeurs
Dans un scénario classique depuis le début de la crise, les valeurs financières ont été particulièrement sanctionnées sur la cote. Société Générale a perdu 3,01% à 18,20€, Crédit Agricole 2,53% à 5,02€ et BNP Paribas 2,04% à 30,68€.
Les valeurs industrielles étaient également en berne. Les plus fortes baisses du CAC 40 ont été signées par Veolia Environnement (-6,40% à 9,03€), Alstom (-5,69% à 26,33€) et ArcelorMittal (-5,52% à 13,95€).