OR : Chute des cours de 28% en 2013, et ce n’est pas fini !
Qui a dit que l’OR était une valeur refuge ? Pour les placements sur l’OR, la purge n’est pas finie. Les cours de l’OR devraient continuer de dévisser sur 2014.
vendredi 3 janvier 2014, par Denis Lapalus
OR : il n’est plus l’or...
L’OR n’est plus une valeur refuge depuis de nombreuses années. Valeur spéculative par excellence, l’OR attire néanmoins les investisseurs lors de krachs boursiers. L’OR n’est pas une valeur refuge, mais bien une valeur de repli. Dés l’éclaircissement de l’horizon boursier, les investisseurs revendent le métal jaune pour reprendre position sur les titres vifs, en bourse. Pour le placement or, c’est bien dans ce sens qu’il faut comprendre cette notion de valeur refuge.
2014 : L’OR devrait continuer de chuter, reprise américaine oblige
Les prévisions pour 2014 ne sont pas optimistes pour l’or. D’après les propos recueillis par le quotidien Les Echos, de Michael Lewis, stratégiste chez Deutsche Bank : "Nous sommes persuadés de bonnes surprises à venir du côté de l’économie américaine. Cela devrait soutenir le dollar et, avec la remontée attendue des taux réels, maintenir les cours de l’or sous pression."
James Steel, spécialiste des métaux précieux chez HSBC, assure que "l’or ne trouvera plus d’appui du côté des marchés d’investissement occidentaux". Désormais, les choses se passent à l’est, où le décrochage des prix de l’or a ravi en 2013 les consommateurs traditionnels en Asie et au Moyen-Orient. En Chine, l’appétit a été si vif que le pays est devenu le premier consommateur du métal devant l’Inde, le numéro un historique. Mais les analystes estiment, là encore, que l’incertitude monte sur les achats indiens et chinois à venir.
Chute des cours de l’or, un record depuis 32 ans
Il faut remonter en 1981 pour trouver une chute plus importante qu’en 2013. Cette année-là, le cours de l’OR avait baissé de 33%. Avec la reprise de l’économie américaine, et la vente massive de stock d’or de plusieurs états, la ruée vers l’or est bien terminée. Sous l’effet de la crise, certains particuliers, bien inspirés se sont séparés de leurs bijoux en or au bon moment.