Crédit immobilier : le montant des crédits immobiliers accordés en février a été le plus faible depuis 32 mois, affichant une baisse de 41% par rapport à janvier, détails...
mercredi 4 avril 2012, par Frédéric S.
Crédit immobilier : le cadre fiscal plombe le production de financement immobilier
Selon, les derniers chiffres publiés mardi par la Banque de France, la production des crédits immobiliers accordés au mois de février 2012 affiche un repli de 41% par rapport à janvier et de 49% en comparaison avec février 2011, soit le montant octroyé le plus faible depuis environ trois ans. (7,3 milliards d’euros en février, contre 12,4 milliards en janvier).
Des chiffres qui s’inscrivent dans un contexte moribond sur le marché immobilier en raison d’une triple compression fiscale sur les avantages PTZ+, scellier [1] et les plus values immobilières[et les plus values immobilière] et les plus values immobilières [2].
La Banque de France indique qu’à part entre novembre 2008 à juin 2009, période après la crise des subprimes, jamais la production de crédit immobilier ne s’était repliée à un niveau semblable.
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Crédit immobilier : volume de production en baisse de 25 à 31% en 2012
De son côté, l’Observatoire Crédit Logement/CSA a aussi constaté une chute des crédits accordés pour le mois de mars 2012 de 48% par rapport au même mois de l’année précédente.
Selon Michel Mouillart (Superviseur de l’observatoire et professeur d’économie à l’université de Paris X-Nanterre), de toute évidence le contexte fiscal n’est pas porteur, rétablissement des finances publiques oblige. Par ailleurs, le dévissage des intentions d’achat immobilier, est important.
Pour lui, la baisse des prix immobiliers, entre 5% et 10% en 2012 évoquée par une étude du Crédit Foncier et la baisse des [a[taux d’intérêt]a] en mars qui se situent à des niveaux historiquement bas, ne soutiendront par le marché du crédit.
Une situation qui laisse présager selon le Michel Mouillart une chute d’activité, notamment sur le marché de l’ancien, celui-ci table sur un volume de prêts immobiliers de 110 à 120 milliards sur l’année, soit une baisse de 25 à 31% par rapport à 2011.