Impôts locaux : Va-t-on encore payer plus cette année ?

Rigueur budgétaire, hausses des taxes, suppressions et réductions d’avantages fiscaux... Les Français doivent-ils trembler avant d’ouvrir leur avis d’impôts locaux qui devraient leur parvenir très prochainement ?

vendredi 16 septembre 2011, par Alexia A.

Après une facture, particulièrement salée en 2009 et conséquente en 2010, les Français ne sont pas prêts à supporter une nouvelle hausse cette année ! Globalement si les grandes villes enregistrent encore une légère hausse, la tendance s’oriente vers une modération des hausses. Mais toujours des inégalités considérables...

Impôts locaux : Mouvement de modération

Les avis d’impôts locaux arrivent peu à peu dans les boites aux lettres des Français. En premier lieu la taxe foncière, qui devra être réglée avant le 17 octobre à minuit, suivi de près par la taxe d’habitation exigible au 15 Novembre. Les internautes bénéficieront de 5 jours supplémentaires pour effectuer leur règlement.

Si ça n’est jamais une bonne surprise, cette année elle devrait être moins mauvaise que les années passés. En effet, en 2009 et en 2010 certains contribuables, notamment dans les grandes villes, ont vu leur impôts locaux augmenter de façon impressionnante, jusqu’à + de 20% selon le lieu d’habitation.

Les Français peuvent souffler, cette année, la hausse freine nettement sa course avec une hausse moyenne de 0.9% sur l’ensemble du pays !

Une tendance valable pour certaines grandes agglomérations. Mais attention, cette année encore les inégalités sont très importantes !

Impôts locaux : Nous ne sommes pas tous logés à la même enseigne !

En effet pour un logement de superficie équivalente, certaines factures passent du simple au double selon le lieu d’habitation :

  • Pour la taxe d’habitation, il vaut mieux être parisien que vivre sous la douceur du climat du sud de la France. Les villes de Nîmes, Montpellier, Marseille et Bordeaux sont fortement taxées : 444 € en moyenne pour un couple parisien ayant deux enfants, contre près de 1 205 € à Nîmes.
  • Pour la taxe foncière, les inégalités sont également bien marquées : 612 € à Paris contre 1 170 € sur Angers, grand perdant avec une hausse de 11.7%.

(Sources des données chiffrées : Les Echos)

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