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Crise de la dette : une perte du triple A serait-elle catastrophique ?

Après l’annonce d’un 2e plan de rigueur jugé trop juste par la commission européenne et beaucoup d’observateurs, la France n’a jamais été aussi proche de perdre son triple A. Mais quelles seraient les conséquences d’une telle situation ?

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La réponse avant l’heure ?

Jeudi 10 novembre 2011, une des trois agences majeures de notation, Standards & Poors, envoie un courriel prévenant certains de ses abonnés que la note de la France a été dégradée. Cet "incident involontaire" aura eu des effets négatifs très prononcés avant que l’information ne soit démentie et que l’agence de notation ne s’excuse, invoquant un problème technique.

« La note de la République française est inchangée à "AAA", assortie d’une perspective stable, et cet incident n’est pas lié à une quelconque activité de surveillance de la note », assure Standards & Poors dans son communiqué.

Pourtant, le mal est fait, les taux d’intérêts grimpent et l’idée d’une dégradation de la note française déjà bien ancrée comme une possibilité à moyen terme devient presque une réalité de court terme, avec une question : Quand la France perdra t’elle son triple A ?

L’Italie : l’ultime rempart ?

Pour le moment, le triple A de la France ne semble pas en péril, grâce à la situation Italienne qui semble faire écran aux réalités françaises.

L’Italie, tient en fait un double rôle, représentant à la fois le dernier rempart que les spéculateurs devront abattre pour atteindre la France, mais aussi le "domino fatal" qui risque de nous entraîner dans sa chute.

En effet, si aujourd’hui l’Italie semble être un élément protecteur limitant les "attaques" spéculatives contre la France, elle est aussi au cœur des craintes sur notre système bancaire.

Après avoir criée pendant de nombreux mois que la France ne serait pas exposée en cas de défaut de paiement de la Grèce, force est de constater que si la même mésaventure arrivait à l’Italie, les banques françaises seraient touchées de plein fouet, car elles détiennent de nombreuses obligations italiennes.

A titre d’exemple, BNP Paribas détenait plus de 24 milliards de titres de créances italiennes au 31 Décembre 2010, alors que le Crédit Agricole en possédait plus de 10 milliards et la Société Générale plus de 3 milliards.

Pourtant, on a pu constater le résultat du défaut de paiement partiel de la Grèce sur nos banques et le besoin de refinancement qui en a résulté. On peut donc légitimement s’inquiéter des effets dévastateurs qu’aurait un défaut italien sur notre système bancaire.

Des conséquences dramatiques, ou des effets déjà intégrés ?

Face à cette situation, et malgré les assurances du gouvernement, la perte du triple A semble presque inévitable. Peut on dans ces conditions, déjà mesurer les conséquences de cette probable dégradation ?

Sur ce points les avis des experts divergent.

En effet, si tout le monde s’accorde à dire que la perte du triple A auraient des conséquences négatives, c’est dans l’ampleur de ces effets que les avis diffèrent.

Des conséquences légères...

Pour certains, la "bourde" de Standards & Poors qui a engendré une hausse des taux d’intérêts de la dette française à plus de 3,5% aura eu le mérite d’intégrer la future dégradation de la France et donc d’en limiter les effets.

Ainsi, l’écart [1] historique entre les taux d’intérêt allemand et français serait la preuve que les marchés ont déjà intégré que la note française actuelle ne reflétait pas la situation exacte de l’Hexagone.

A note équivalente, la France emprunte à des taux deux fois plus élevée que l’Allemagne, le marché semble donc bien avoir pris conscience de la situation française et la perte du triple A ne serait donc pas catastrophique.
C’est en tout cas l’avis que Jean-Pierre Petit, président des Cahiers verts de l’économie soutenait lundi sur France 5 ou encore Jacques Attali, économiste et conseiller d’Etat honoraire.
Ce dernier c’était exprimé au lendemain de la "bourde" de Standards & Poors, jugeant que la France "emprunte déjà comme si nous n’étions plus triple A mais simplement double A"

Des conséquences graves...

A l’inverse, d’autres économistes comme Philippe Dessertine, Professeur de finances à l’université Paris X-Nanterre, mettent en garde contre une situation déjà difficile et qui serait assurément aggravée par une perte du triple A.

Ainsi, une nouvelle hausse des taux d’intérêt serait selon lui à craindre si un tel scénario se produisait.

Mr Dessertine rappellais à ce titre, dans l’émission C dans l’air qu’une hausse prolongée de seulement 1% des taux d’intérêt coûterait par an à la France près de 20 milliards d’euros. Dés lors, on peut se demander comment la France pourrait faire face à des taux d’intérêts atteignant les 6 ou 7% comme c’est actuellement le cas en Italie.

Dans tous les cas, que les conséquences de la perte du triple A soient légères ou au contraire très lourdes, la France est déjà dans une situation critique.

Face à cette situation, les plans de rigueur proposés par le gouvernement semblent un peu trop "timorés" et surtout déconnectés d’une véritable possibilité de relance de la croissance.

Car une chose est certaine, ce n’est pas en enchaînant des plans de rigueur qui contractent la consommation et l’activité économique en générale que la France sortira de ce cycle négatif. Pour cela, il faudra à tout prix coupler des mesures de restrictions avec une véritable volonté de faire repartir la croissance, ou le cercle vicieux de la récession pourrait s’installer pendant longtemps.

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