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La courbe de Laffer est une modélisation économique représentant le rapport entre le taux d’imposition et les recettes de l’Etat. Elle montre une inefficacité de l’augmentation de l’imposition à partir d’un certain niveau.

Courbe de LafferFiscalitéLaffer
Publié le par FranceTransactions.com, Jérémie G. , mis à jour leLa banque en ligne Monabanq (Élue service client de l’Année pour la 9e fois consécutive) propose le livret épargne Monabanq au taux boosté de 5% brut, applicable pendant 3 mois, jusqu’à 100.000 euros de versement. Bénéficiez par ailleurs de l’offre de bienvenue permettant de recevoir jusqu’à 240 euros de prime pour l’ouverture de votre compte courant assorti de vos moyens de paiement. Le compte courant Monabanq est rémunéré à hauteur de 2% brut.
Modélisée à la fin des années 70 par Arthur Laffer, la courbe de Laffer repose sur l’idée véhiculée par les économistes de l’offre qu’une imposition trop importante est inefficace pour l’économie et les recettes de l’Etat.
Cette modélisation mathématique représente le rapport entre le taux d’imposition (en abscisse) et les recettes fiscales (en ordonnée).
Pour chaque niveau d’imposition (t), une recette fiscale (T) est associée. Sur la courbe on peut distinguer trois points : (T1 ; t1), (Tmax ; t*) et (T1 ; t3). On peut voir que les niveaux d’imposition t1 et t3 engendre la même recette fiscale T1, alors que t3 est nettement supérieur à t1.
Ce phénomène s’explique par l’existence d’un point d’inflexion (Tmax ; t*) au-delà duquel l’augmentation du taux d’imposition est inefficace, elle fait même baisser les recettes fiscales.
L’idée se base sur l’hypothèse de rationalité des agents économique, qui suppose que lorsque le taux d’imposition est trop important, les agents décident de travailler moins.
L’hypothèse de Laffer suppose deux effets contradictoires :
Laffer suppose que l’effet de revenu est supérieur à l’effet de substitution jusqu’à un certain niveau (le point d’inflexion) au-delà duquel c’est l’effet de substitution qui devient plus fort. De nombreuses études ont été effectuées afin de trouver ce fameux point d’inflexion et elles s’accordent pour la plupart à un taux compris entre 50 et 80 % du PIB, sans qu’aucune véritable précision n’ait été apportée à ce jour.
Cette courbe, souvent utilisée de nos jours dans les débats sur la fiscalité, a été conçu sur le modèle d’une économie fermée. Pourtant, en économie ouverte (c’est-à-dire avec des échanges avec l’extérieur), les résultats de Laffer sont renforcés.
Quand le taux d’imposition devient trop élevé, les entrepreneurs n’acceptent plus de prendre autant de risques financiers, en regard des bénéfices nets potentiels. La préférence va donc à la réduction de l’activité, pour une baisse de la fiscalité en montant, conduisant inexorablement à un ralentissement économique. Quand la prise de risque ne paie plus suffisamment, les investisseurs n’injectent plus autant de capitaux dans l’économie. Indirectement, la hausse d’impôt conduit au ralentissement économique.
En économie ouverte, un taux d’imposition trop élevé incite les agents économiques à s’exiler fiscalement. A l’inverse, un taux d’imposition faible incitera les agents économiques étrangers (entreprises, particuliers, etc.) à s’installer dans le pays pour profiter de la faible fiscalité, ce qui augmentera les recettes fiscales de l’Etat.
Si les défenseurs de la théorie de Laffer donnent souvent comme exemple les baisses d’impôt de Margaret Thatcher qui avaient entraîné une hausse des recettes fiscales de 1,2 milliards de Livre entre 1985 et 1986 et d’autres diminution d’impôts qui ont débouché sur une augmentation des recettes, ses détracteurs notent le manque de données et de rigueur dans l’exposé de l’économiste américain.
Joseph E. Stiglitz, prix Nobel d’Economie en 2001, reproche notamment à Laffer de présenter une courbe dont il ne connait en fait pas la forme et qui ne s’appuie sur aucune données empiriques spécifiques pour la modéliser ou au moins déterminer les points les plus importants.
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