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La Bourse de Paris poursuit sa baisse(-0,99%) avant les chiffres de l’emploi américain

La Bourse de Paris poursuivait sa baisse (-0,99%), après deux séances de sévère repli, les investisseurs se montrant très prudents avant la publication du rapport mensuel sur l’emploi américain.

Bourse Marchés

Publié le vendredi 1er août 2014 par FranceTransactions.com (avec AFP) , mis à jour le mercredi 3 novembre 2021 à 17 h 01

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La Bourse de Paris poursuit sa baisse(-0,99%) avant les chiffres de l’emploi américain

A 09H42 , l’indice CAC 40 perdait 41,92 points à 4.204,22 points. La veille, il avait nettement fléchi de 1,53%, emporté par lesinquiétudes géopolitiques en dépit d’une cuvée plutôt bonne de résultats. Wall Street, un peu plus tard avait également flanché.

"Les indices dans le rouge avant les chiffres de l’emploi américain" et "pour la dernière séance de la semaine, l’agenda s’annonce encore très chargé" avec encore beaucoup de résultats de poids lourds du CAC et de nombreux indicateurs économiques, ont noté les analystes de Saxo Banque.

"Ce vendredi s’annonce très chargé en terme de publications économiques aux Etats-Unis pour les investisseurs : les chiffres de l’emploi de juillet, les dépenses et revenus des ménages sur le mois de juin, l’enquête d’activité dans l’industrie de l’ISM, les dépenses de construction et ce soir, les ventes automobiles sur juillet", ont aussi relevé les économistes de Aurel BGC.

"Naturellement, les deux indicateurs les plus importants pour l’orientation des marchés seront les chiffres de l’emploi et l’ISM manufacturier", ont-ils poursuivi.

"Les créations d’emploi ont été particulièrement fortes sur le mois de juin" et si, ce moi-ci elles sont "au-dessus des 250.000 avec une poursuite du recul du taux de chômage", la Réserve fédérale américaine (Fed) "pourra difficilement annoncer que le marché du travail est fragile alors que la confiance des ménages se redresse avec un jugement plus positif sur l’emploi", ont-ils expliqué, en anticipant toutefois "un net ralentissement sur le mois de juillet".

En juin, les créations d’emploi s’étaient élevées à 288.000.

En zone euro, le PMI manufacturier en zone euro et en France est également au programme.

Un peu plus tôt, la Chine a publié sa production manufacturière en août, marquée par une forte accélération, la plus rapide depuis plus de deux ans, confirmant le regain de l’activité industrielle.

La saison des publications continuait également à battre son plein et à animer largement la cote. S’y ajoutait un nouveau rebondissement dans le secteur des télécoms avec la nouvelle offensive lancée par Xavier Niel en direction du marché américain.

A l’ouverture de la cote Iliad plongeait de 10,19% à 185 euros après son offre de rachat sur T-Mobile US, filiale du géant allemand Deutsche Telekom et quatrième opérateur outre-Atlantique et entraînait le secteur télécoms dans son sillage. Bouygues cédait ainsi 6,57% à 27,59 euros, Orange, 2,94% à 11,41 euros et Numericable, 2,88% à 40,11 euros.

Areva perdait 13,85% à 13,4 euros, pénalisé par l’abaissement de ses objectifs pour 2014 après un premier semestre dans le rouge en raison de lourdes pertes dans les énergies renouvelables et de difficultés persistantes sur le marché nucléaire.

Vinci décrochait aussi de 8,45% à 47,26 euros, après avoir prévenu que ses revenus 2014 devraient subir une "légère contraction" à périmètre comparable, en publiant un résultat net dopé par l’ouverture du capital de sa branche parkings au premier semestre.

Axa prenait 2,18% à 17,57 euros, après avoir a nettement dépassé les attentes au premier semestre, avec un bénéfice net en hausse de 22% à 3 milliards d’euros.

L’Oréal était à l’équilibre (-0,08% à 126,3 euros). Le leader mondial des cosmétiques a publié un bénéfice net en hausse de 1,5% au premier semestre à 1,74 milliard d’euros, et a confirmé ses objectifs 2014 de croissance du chiffre d’affaires, mais en précisant "à données comparables", et des résultats.

Dans unmarché extrêmement nerveux, Société Générale ne bénéficiait pas (-1,36% à 37,05 euros) d’un bénéfice net supérieur aux attentes au deuxième trimestre, en hausse de 7,8% à 1,03 milliard d’euros, porté notamment par un gain lié au courtier Newedge et par une nette baisse du coût du risque.

GDF Suez reculait de 1,66% à 18,93 euros. Le groupe a confirmé son objectif de rentabilité pour 2014, tout en se réservant le droit de le réviser ultérieurement après la publication de résultats opérationnels en baisse au premier semestre, affectés par un hiver doux et l’arrêt de deux réacteurs en Belgique.

Natixis prenait 1,01% à 4,88 euros, profitant d’un bénéfice net de 333 millions d’euros, en hausse de 29% sur un an au 2e trimestre et supérieur aux attentes des analystes, porté par la progression de tous ses métiers.

Lagardère faisaitles frais (-1,42% à 21,94 euros) de son plongeon dans le rouge avec une perte nette de 33 millions d’euros au premier semestre en raison notamment "d’une charge d’impôt élevée", contre un bénéfice de 1,483 milliard un an plus tôt gonflé par la cession d’actions EADS.

ArcelorMittalplongeait de 4,88% à 10,82 euros, après s’être vu contraint d’abaisser son objectif d’excédent brut d’exploitation (Ebitda) à 7 milliards de dollars, même s’il a renoué avec les bénéfices au deuxième trimestre, pour la première fois depuis deux ans.

Arkema décrochait de 16,93%à 57,67 euros. Le chimiste a enregistré une baisse de 58,0% de son résultat net part du groupe à 47 millions d’euros au deuxième trimestre et différé d’un an la réalisation d’objectifs de moyen terme prévus initialement en 2016.

CGG reculait de 2,12% à 7,57 euros, après avoir annoncé la suppression de plus de 10% de ses effectifs dans le monde dans le cadre de l’accélération d’un plan de restructuration face à des conditions de marché difficiles qui ont plombé ses résultats au deuxième trimestre.

Aperam perdait 1,73% à 24,75 euros, porté par la poursuite de son amélioration au deuxième trimestre et s’est déclaré confiant pour la seconde partie de l’année, même s’il se montre prudent.

ST Dupont s’enfonçait de 8,33% à 0,22 euros. Le groupe de luxe a vu ses ventes chuter de près de 30% au premier trimestre de son exercice décalé(avril-juin), avec un recul à 13,1 millions d’euros, mais reste confiant sur le fait de redresser la pente sur l’exercice.

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