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La Bourse de Paris reste circonspecte (-0,16%) face à une situation internationale difficile

La Bourse de Paris évoluait en léger repli (-0,16%) mardi matin, les investisseurs affichant leur prudence en pleine saison des résultats français face à une situation internationale toujours lourde de menaces, en particulier en Ukraine.

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A 10H01 , l’indice CAC 40 perdait 6,87 points à 4.337,9 points. Lundi, il avait gagné 0,33%, tandis que Wall Street a fini sans direction, gagnée aussi par la méfiance.

"Les marchés avancent prudemment avant les nombreux indicateurs de la semaine", ont souligné les analystes de Saxo Banque.

"Les marchés devraient rester prudents aujourd’hui en raison des risques géopolitiques persistants et en l’absence d’indicateurs de premier plan" en Europe, ont estimé les économistes du Crédit Agricole CIB.

L’Union européenne doit en effet passer mardi à la vitesse supérieure dans les sanctions visant la Russie, accusée de soutenir la rébellion ukrainienne, contre laquelle Kiev livre d’intenses combats dans l’Est.

Mardi matin à Bruxelles, les ambassadeurs des 28 États membres de l’UE doivent décider de sanctions économiques d’envergure en agissant sur l’accès aux marchés financiers, les ventesd’armes, les technologies sensibles dans le domaine de l’énergie et les biens à double usage militaire et civil.

La précaution domine aussi "avant une importante série de publication statistiques aux États-Unis", ont également noté les économistes du Crédit Agricole.

Car si l’agenda est vide en Europe mardi, aux États-Unis les prix des logements (S&P/Case-Shiller) en mai et la confiance des consommateurs en juillet (Conference Board) sont au programme.

Selon eux, la confiance des consommateurs devrait s’améliorer.

La journée verra également débuter une réunion de deux jours du Comité de politique monétaire de la Réserve fédérale américaine (Fed), un événement toujours très surveillé par les marchés même si aucune surprise n’est attendue cette fois-ci.

La banque centrale américaine a en effet déjà largement balisé la voie avec une fin du programme de rachat d’actifs prévue en octobre. Une remontée plus précoce que la mi-2015 jusqu’ici envisagée pour les taux directeurs constitue toutefois une source d’interrogations pour les investisseurs.

Sur le front des valeurs, le rythme des publications ne cesse de s’accentuer.

Gamelotf plongeait de 24,08% à 4,32 euros, les investisseurs se montrant très déçus face aux perspectives annuelles 2014.

Teleperformance était galvanisé à l’inverse (+5,75% à 51,06 euros) par lerelèvement de ses prévisions annuelles après avoir vu ses ventes augmenter de 4,1% et son bénéfice net de 7,3% au premier semestre 2014.

Faurecia bénéficiait à plein aussi (+3,24% à 28,50 euros) de la révision en hausse de ses perspectives pour 2014 après avoir plus que doubléses bénéfices au premier semestre grâce au dynamisme en Asie et une reprise en Europe.

Orange était porté (+0,80% à 11,9 euros) par la stabilisation de sa marge d’exploitation (Ebitda) et la confirmation du même coup de ses objectifs annuels pour 2014 en dépit de la chute de son bénéfice net de 30,3%.

Airbus perdait 0,72% à 43,71 euros après la confirmation de l’annulation d’une commande de six A380 passée en 2011 avec la petite compagnie japonaise Skymark, en difficulté financière.

Renault évoluait pour sa part en dernière position du CAC 40 (-2,17% à 67,99 euros) malgré la confirmation de ses objectifs après avoir dégagé au premier semestre 2014 un bénéfice net de 749 millions d’euros, multiplié par près de 20 sur un an, avec une marge opérationnelle en nette amélioration.

Eiffage perdait 4,16% à 48,02 euros, pénalisé par un chiffre d’affaires au deuxième trimestre 2014 en baisse de 4,1%.

Michelin reculait de 1,03% à 82,02 euros, même si le fabricant de pneumatiques a confirmé ses objectifs 2014, après un bond de 23% de son bénéfice net au premier semestre, à 624 millions d’euros.

Atos progressait de 2,86% à 59,27 euros, grâce à la confirmation de ses objectifs 2014 malgré une chute de 34% de son bénéfice net au premier semestre à 76 millions d’euros.

Casino était à l’équilibre (-0,05% à 94,18 euros). Le groupe a annoncé un bénéfice net en baisse de 8,9% au premier semestre, à 176 millions d’euros, pénalisé par des effets de changes, mais le groupe de grande distribution français maintient ses objectifs 2014.

Groupe Crit montait de 3,60% à 46,1 euros, porté par un chiffre d’affaires en hausse de 9,9% au deuxième trimestre, tirépar son activité à l’international, et l’affirmation de sa "confiance" quant à l’exercice 2014.

Bigben Interactive progressait de 3,70% à 6,45 euros. Le distributeur français d’accessoires pour jeux vidéo et téléphones, a dégagé un chiffre d’affaires en hausse de 10,6% au premier trimestre de son exercice décalé 2013/2014 et confirmé ses objectifs annuels.

April n’était pas pénalisé outre mesure (+0,48% à 16,68 euros) par une baisse de 1,3% de son chiffre d’affaires consolidé au premier semestre, à 387 millions d’euros, notamment liée à l’évolution défavorable des taux de change.

Latécoère prenait 2,47% à 11,19 euros. L’équipementier aéronautique a fait état d’une progression conforme à ses prévisions de son activité au premier semestre, portée par sa branche de fabrication d’éléments d’avions.

Altran bénéficiait (+3,25% à 8,16 euros) de la confirmation de ses objectifs après la publication d’un chiffre d’affaires en hausse de 6,5% à 862 millions d’euros au premier semestre.

Gecina montait de 3,22% à 104,3 euros, après le groupe immobilier espagnol Metrovacesa a annoncé avoir réalisé la cession de l’intégralité de sa participation dans la société foncière à des investisseurs institutionnels, au prix de 92 euros l’action.

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