
Financement participatif (crowdfunding) : la concentration du marché s’opère, lentement, mais surement
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Les faillites de plateformes de crowdfunding se succèdent, ce marché s’est effondré. Rien de bien surprenant.
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Le crowdfunding, ou financement participatif, est devenu un moyen populaire pour les entrepreneurs et les créateurs de financer leurs projets. Cependant, au fur et à mesure que ce marché a évolué, plusieurs plateformes ont connu des difficultés et, dans certains cas, ont dû faire face à la faillite. Cela soulève des questions sur la viabilité du modèle de financement participatif dans son ensemble.
Un des exemples les plus marquants est Nerdist, une plateforme qui a été initialement conçue pour le financement de projets dans le domaine de la culture geek. Malheureusement, après quelques années d’exploitation, elle a dû fermer ses portes en raison de faillites consécutives liées à une mauvaise gestion financière et à un manque d’utilisateurs actifs. De même, Fundanywhere, qui proposait un système simple de collecte de fonds pour des événements et des projets, a également échoué à attirer assez d’intérêt et a dû fermer.
Les causes de ces faillites sont multiples. Tout d’abord, la saturation du marché est un facteur clé. Avec l’émergence de nombreuses plateformes de crowdfunding comme Kickstarter, Indiegogo, et Ulule, les nouveaux venus ont eu du mal à se démarquer. La concurrence accrue a non seulement rendu difficile l’attraction de projets, mais a également limité la capacité des plateformes plus petites à générer des revenus suffisants pour couvrir leurs coûts d’exploitation.
Ensuite, la question de la confiance est cruciale. Plusieurs plateformes ont été impliquées dans des scandales où les fonds collectés n’ont pas été utilisés de manière transparente ou où les projets n’ont jamais été réalisés. Ces événements ont érodé la confiance des contributeurs potentiels et des entrepreneurs. Par exemple, des campagnes frauduleuses sur des plateformes comme GoFundMe ou Kickstarter ont suscité des préoccupations quant à la sécurité et à la fiabilité des financements participatifs, ce qui a conduit à une diminution de l’engagement des utilisateurs.
Un autre aspect à prendre en compte est la réglementation. Dans de nombreux pays, le cadre juridique entourant le crowdfunding est toujours en développement. Des plateformes comme Crowdcube au Royaume-Uni ont vu le jour dans un cadre réglementaire qui leur a permis de prospérer, mais dans d’autres régions, le manque d’une réglementation claire a conduit à des difficultés juridiques, ce qui a affecté la stabilité de ces plateformes.
Début avril 2025, Koregraf, acteur pionnier du crowdfunding en France, communiquait sur la cessation de ses activités. Quelques mois plus tôt, en décembre 2024, WeShareBonds avait annoncé également la fin de ses activités. Si cette dernière continue de gérer les affaires courantes, Koregraf a définitivement arrêté son activité. La gestion des projets en cours a été confié à Run Off. Les raisons de ces faillites sont évidentes, la crise du marché de l’immobilier en France en est la raison. Les particuliers investissaient pour une durée de 8 à 36 mois et récupéraient leurs fonds avec des rendements généralement supérieurs à 9 %, selon le principe du crowdfunding. Il fallait des rendements potentiels attractifs pour attirer les particuliers investisseurs, mais cela tirait une balle dans le pied des porteurs de projets. Le modèle en lui-même est en cause.
Nées aux USA, les plateformes du crowdfunding a également connu des défis similaires. Des plateformes comme Spruce et Lending Club ont connu des difficultés financières, en partie à cause de la réglementation fluctuante et du besoin de s’adapter à un marché de plus en plus exigeant. De plus, la montée des taux d’intérêt et l’incertitude économique ont incité les investisseurs à être plus prudents, ce qui a ralenti le flux de capitaux vers les projets de crowdfunding.
En résumé, bien que le crowdfunding ait révolutionné la manière dont les projets sont financés, il a également montré des signes de vulnérabilité. Les faillites de certaines plateformes témoignent des défis que ce secteur doit surmonter, notamment la concurrence accrue, la nécessité de maintenir la confiance des utilisateurs et l’importance d’un cadre réglementaire stable. Le marché du crowdfunding, tant aux USA qu’en Europe, devra évoluer pour s’adapter à ces défis afin d’assurer sa pérennité et son succès futur.
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