Ce n’était un secret pour personne, les sites de ventes privées ne proposent pas forcément de si bonnes affaires que cela. Les vacanciers le savaient déjà, il suffisait de comparer les prix payés avec leurs compagnons de voyage... Mais les arnaques sont légions également dans la vente en ligne sur d’autres biens de consommation, de vraies fausses promotions, la liste est longue de grands noms du web épinglés par la DGCCRF.
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Vente-privée, Showroomprivé, ... De vraies fausses bonnes affaires en ligne
Plus c’est gros, plus ça marche ! Les internautes pensaient faire de bonnes affaires, avec des promotions à la clé, auxquelles ils devaient être les seuls à pouvoir en profiter. Sauf que, le plus souvent, le prix n’était pas véritablement réduit. Voyages, objets, électro-ménager... Tout y passe.
La liste des sites épinglés par la DGCCRF est révelée en exclusivité, dans « le Parisien » -* « Aujourd’hui en France ». La Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) a enquêté pendant des mois sur l’arnaque des fausses promotions sur Internet.
Entre fin 2015 et courant 2016, 19 entreprises d’e-commerce ont été prises en flagrant délit de tromperie commerciale. Exemples ? Les tours de passe-passe sont nombreux pour leurrer l’internaute : des « soldes » au même prix de vente qu’avant le lancement, des prix de référence revus à la hausse pour afficher un pourcentage de promo plus alléchant, ou encore des réductions à ne pas louper, soi-disant limitées dans le temps, mais qui se renouvellent en réalité toute l’année...
Selon la DGCCRF, ces pratiques trompeuses sont généralisées sur la Toile. Et, pour la première fois en France, elles ont fait l’objet de condamnations non négligeables. Au total, l’amende s’élève à 2,4 M€.
Amazon, Zalando, H&M, Vente-privée, Showroomprivé, Grosbill, Comptoir des cotonniers...
Hormis Amazon, condamné à 1 million d’euro d’amende, les sites de forte notoriété comme Zalando, H&M, Vente-privée, Showroomprivé, Grosbill, Comptoir des cotonniers, Gérard Darel... — ont été condamnés, verbalisés ou sont encore dans le viseur de la DGCCRF.
« Les enquêtes de la DGCCRF se poursuivent en 2017 pour assurer au consommateur qu’une bonne affaire est toujours une bonne affaire », assure Martine Pinville, la secrétaire d’Etat chargée du Commerce.
Pour autant, la DGCCRF tente de positiver. Après sa condamnation, Amazon a par exemple mis en place des procédures pour vérifier —* tous les trimestres seulement —* le prix de référence renseigné par ses fournisseurs. Idem chez Zalando qui précise dans un courriel que ses clients ont davantage d’informations sur les prix. « Cela va dans le bon sens, reconnaît-on à la DGCCRF. A nous d’être vigilants mais, en cas de récidive, la justice pourrait aller plus loin. » Car si, pour cette première condamnation, certaines amendes s’apparentent à de simples avertissements, en cas de récidive, les géants du Web pourraient être obligés de verser jusqu’à... 10 % de leur chiffre d’affaires !
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