Retraite : aspirations et stratégies d’épargne (Etude)
BPCE L’Observatoire, communique sa première étude, Le nouvel âge des retraites, aspirations et stratégies d’épargne, bienvenue dans la « société de longue vie »...
vendredi 26 novembre 2010, par Frédéric S.
BPCE L’Observatoire, communique sa première étude, les économistes du groupe bancaire nous livrerons ainsi de façon récurrente, des analyses sur les comportements financiers de notre société. Le premier thème abordé par le groupe est consacré à la retraite, sujet controversé pendant quelques mois, relayé au second plan après la validation du texte par l’Assemblée Nationale et le Sénat.
Retraite : une dimension économique limitée
D’emblée, l’étude évoque les limites de l’aspect économique du recul de l’âge car le débat des retraites relève plus d’une dimension humaine et de société. En effet, la retraite est un acquis social qui représente une période idéalisée comme "un âge d’or du parcours de vie et donc hautement emblématique à titre individuel", (61 % des actifs et 80 % des retraités de moins de 75 ans ont une image positive de cette période de la vie).
Pour les Français, le débat entre répartition et capitalisation est désuet. Même si les trois quarts des sondés sont attachés au maintien du dispositif de répartition, le sentiment du recul du niveau de vie motive le besoin d’épargner pour assurer ses vieux jours. Pour eux, la nécessité d’une réforme est fondamentale mais ils s’attendent à d’autres ajustements liés à certaines contradictions comme notamment l’allongement de la vie professionnelle dans le contexte d’un marché de l’emploi défavorable.
Epargne retraite : marché à fort potentiel
Malgré l’offre (PERP, PERCO, Préfon, madelin), l’épargne retraite est très segmentée, à ce jour plus en retrait que l’Assurance Vie ou le placement immobilier.
Pourtant, les contrats collectifs et les contrats à adhésion volontaire souscrits à titre privé concernent près de 30% des actifs, soit environ 7,6 millions de cotisants, un chiffre en hausse mais les versements restent marginaux. Le marché affiche un fort potentiel car 50 % des actifs déclarent être portés à épargner davantage sur des produits d’épargne retraite d’ici à 5 ans.
Les économistes de la BPCE estiment que les Français sont surtout préoccupés par une problématique de sécurisation de long terme et soucieux de disposer de solutions adaptées à des parcours de vie plus accidentés. La souscription à des produits rassurants et flexibles est privilégiés aussi bien dans l’arbitrage entre rente et capital que dans le choix des périodes de déclenchement du dispositif.
Source BPCE L’Observatoire