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Retraite : le casse-tête des parcours irréguliers

Retraite : Fini le temps où l’on pouvait faire carrière toute sa vie dans la même entreprise ! Les parcours professionnels sont de plus en plus irréguliers, quels impacts pour sa future retraite ?

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Il est de plus en plus rare de rencontrer des personnes qui partent en retraite avec un parcours professionnel linéaire, c’est à dire, en n’ayant eu qu’un seul employeur, sans aucune période d’interruption de travail.

Chômage, arrêt maladie, service militaire, enfants... Les carrières professionnelles discontinues ne sont pas rares. Mais comment sont-elles prises en compte dans le calcul de la retraite ?

Retraites atypiques : les interruptions de carrières

  • service national :

Un trimestre validé pour chaque période de 90 jours.

  • Maladie :

Un trimestre validé pour chaque période de 60 jours d’indemnités journalières minimum, au cours d’une même année.

  • Congé Maternité :

Le trimestre civil au cours duquel est survenu l’accouchement est validé, il est assimilé à un trimestre d’assurance... mais uniquement si la mère à cotisé au cours du trimestre précédent !

  • Invalidité :

Un trimestre d’assurance est validé pour les pensions d’invalidité touchées durant un trimestre civil complet.

  • Accident du travail :

Un trimestre est validé pour 60 jours d’indemnisation en incapacité temporaire.
Si l’incapacité permanente est au moins égale à 66%, un trimestre est validé pour les rentes d’accident du travail par trimestre civil complet.

  • préretraite :

Un trimestre validé pour 50 jours d’indemnisation pour les bénéficiaires d’une préretraite totale du Fonds national de l’emploi (FNE) ou d’une préretraite pour travaux pénibles (CATS).
Dans le cas des "préretraites amiante", les trimestres sont validés gratuitement et en intégralités.

Retraites atypiques : chomage

La validation des périodes de chômage involontaire, indemnisées ou non, est prise en compte dans le calcul de la retraite à partir de 1980, mais pas de la même manière.

  • chômage indemnisé : 1 trimestre validé par 50 jours de chômage (maximum 4 trimestres par an)
  • Chômage non indemnisé :
    • afin de tenir compte des difficultés relatives à l’entrée dans la vie active. La première période de chômage non indemnisé d’une carrière professionnelle est prise en compte dans la limite de 24 mois et 30 mois à partir du 31 décembre 2010, soit 6 trimestre maximum.
    • les périodes de chômage non indemnisés suivantes doivent faire suite à une période de chômage indemnisée. Elle sont prises en compte dans la limite d’un an et de 5 ans pour les personnes de 55 ans et plus au moment de la fin de l’indemnisation, justifiant d’au moins 20 ans de cotisations en tant que salarié.

Retraites atypiques : les avantages familiaux

  • Trimestres supplémentaires :

Afin de ne pas pénaliser les parents et en particulier les mères, des conséquences de l’arrivée d’un enfant sur leur emploi et donc leur retraite, des trimestres supplémentaires peuvent être accordés : 4 trimestres au titre de la maternité et 4 au titre de l’éducation.

Depuis le 1er avril 2010 cet avantage n’est plus réservé qu’aux mères, les pères peuvent également en bénéficier sous conditions :
  • Enfants nés ou adoptés avant 2010 : L’avantage des 8 trimestres est automatiquement accordés à la mère à moins que le père n’ai démontré, avant la fin 2010, qu’il a élevé son enfant seul, durant ses 4 premières années au minimum. Dans ce cas les 4 trimestres d’éducation peuvent lui être accordés.
  • Enfants nés ou adoptés à partir de 2010 :
    Les 4 trimestres de maternité sont exclusivement attribués à la mère, les 4 trimestres d’éducation seront eux, attribués à l’un ou l’autre des parents ou partagés selon un choix commun des parents. Le choix des parents devra être communiqué à la CNAV compétente dans un délai de six mois à compter du 4ème anniversaire de la naissance (ou de l’adoption) de l’enfant. À défaut et en l’absence de désaccord communiqué à la CNAV, la majoration sera attribuée d’office à la mère.
  • parents au foyer :
    Les parents cessant leur activité professionnelle pour s’occuper de leur enfant de moins de 3 ans, peuvent bénéficier de trimestres supplémentaires dans la limite de 3 ans. Pour cela il faut nécessairement percevoir la Paje (allocation pour jeune enfant), l’allocation parentale d’éducation ou le complémént familial, sous conditions :
    • justifier des revenus inférieurs à 2 130 fois de smic horaire par an majoré de 30% par enfant à charge.
    • avoir cotisé pendant au moins un trimestre ou avoir été affilié à l’assurance vieillesse des parents au foyer.

Le parent s’étant arrêté de travailler pour élever ses enfants peut bénéficier d’une majoration de 12 trimestres maximum par enfant ( durée du congé)

Attention, ces avantages ne sont pas cumulables ! C’est la solution la plus favorable qui est automatiquement retenue

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