Guide épargne
Publié le par Denis Lapalus
Les acteurs économiques confirmant la pérennité de l’inflation au-delà de 2022 sont de plus en plus nombreux. La hausse continuelle des prix n’est pas prête de s’estomper d’ici quelques mois. Comment pourrait-il en être autrement ? Il faudra par ailleurs que les hausses de salaire suivent, avec des augmentations conséquentes. Ainsi, tel l’effet du papillon, la hausse du prix des biens va de fait provoquer la hausse des primes d’assurances. Quant à la crise sanitaire et ses risques liés, c’est une problématique assurantielle supplémentaire.
Swiss Re pour Swiss Reinsurance Company, est une société d’assurance et de réassurance fondée à Zurich en 1863. Les contrats d’assureurs proposés aux particuliers et entreprises sont réassurés par l’assureur les proposant auprès de réassureur comme Swiss Re.
Et auprès de qui est assuré le réassureur ? Oui, auprès d’un autre réassureur. C’est bien pour cela que si un seul assureur vient à faillir, les autres se précipitent pour le racheter, afin que ce château de cartes ne s’effondre pas.
Tout y passe. Avec l’inflation et la forte hausse des dégâts liés aux changements climatiques, inondations, incendies, le réassurance Swiss Re prévient, dans les colonnes de FranceInfo : les primes d’assurance ne feront que grimper dans les 3 années à venir.
Et comme dans toute relation en cascade, les consommateurs, les assurés donc, vont en payer le prix.
Swiss Re constate que la crise du Covid-19 a entraîné une prise de conscience grandissante des risques. Et donc table sur une hausse de la demande en produits d’assurance. Exemple concret : avec la surmortalité causée par la pandémie, les demandes de dédommagements auprès des assureurs-vie ont fortement augmenté aux États-Unis au cours du premier semestre de cette année.
Le phénomène est particulièrement marqué en Amérique latine qui connaît une hausse sans précédent des demandes de dédommagement, notamment le Brésil et le Mexique où, indépendamment des drames humains, la pandémie a été l’événement le plus coûteux jamais enregistré par les assureurs. Sur les 18 derniers mois, la facture s’est élevée à 2,5 milliards de dollars (un peu plus de deux milliards d’euros), ce qui dépasse le coût de l’ouragan Wilma en 2005.
Dans l’Assurance-Vie, Swiss Re s’attend à une croissance des primes au niveau mondial de 3,5% cette année, 2,9% en 2022 et 2,7% en 2023. En légère décrue mais en hausse quand-même, d’autant que la croissance est attendue également dans l’assurance non vie, c’est-à-dire celle qui couvre tous les dégâts immobiliers et autres dus au changement climatique, les inondations, les incendies, etc.
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