Crédits immobiliers en France : désormais sous l’inflation, les taux n’ont pas rebondi en 2018
Les banques françaises ont légèrement abaissé en décembre les taux d’intérêts des crédits immobiliers aux particuliers, ces derniers achevant l’année à un niveau proche de leur plancher historique et s’installant sous l’inflation, selon une étude publiée jeudi.
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Crédits immobiliers en France : désormais sous l’inflation, les taux n’ont pas rebondi en 2018
"En décembre 2018, les taux sesont établis à 1,43%, à un niveau pratiquement inchangé depuis six mois", rapporte dans un communiqué l’observatoire Crédit Logement/CSA. Le premier organisme regroupe comme actionnaires les principales banques françaises, le second est un institut d’études de marché.
Ce chiffre,qui s’entend toutes durées de prêts confondues, achève ainsi l’année en légère baisse - il s’était établi à 1,50% voici un an - et non loin de son plancher historique de 2016, à guère plus de 1,30% : il l’avait touché après des années de baisse relativement régulière depuis la crise de 2008.
Surtout, depuis la deuxième moitié de l’année, le taux moyen s’établit en dessous de l’inflation qui a, elle, accéléré en 2018 pour s’établir à 1,8%.
Théoriquement, cela revient à dire qu’il est possible de gagner du pouvoir d’achat en s’endettant pour un achatimmobilier. Néanmoins, les chiffres de l’observatoire s’entendent bruts et ne comprennent par exemple pas l’assurance des prêts, systématiquement demandée par l’organisme créancier.
"Cette situation est rendue possible par les conditions de financement et de refinancement de la production", alors que la Banque centrale européenne mène depuis des années une politique interventionniste très favorable au crédit, "ainsi que par une concurrence toujours vive entre les établissements de crédit", résume l’observatoire.
Si les taux semblent atteindre un plancher, lesbanques trouvent d’autres terrains pour attirer les emprunteurs, alors que les prix de l’immobilier continuent à monter en France.
Selon les chiffres de l’Observatoire, la durée moyenne des prêts s’est allongée de dix mois cette année pour finir à 226 mois, un niveau sans précédent, tandis que les banques ont encore allégé leurs exigences.
"Les conditions d’octroi des crédits se sont considérablement assouplies avec des taux d’apport qui n’ont jamais été aussi bas depuis 1978", un mouvement qui dure depuis 2012 et s’est accéléré à partir de 2017, assure l’observatoire.
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