En Ile-de-France, la proportion de pauvres augmente deux fois plus vite qu’ailleurs, en cause le logement plus cher de +56%
Les Franciliens gagnent 26% de plus que les autres Français mais leur loyer est 52% plus cher, dans une région où la proportion de ménages pauvres a augmenté deux fois plus vite qu’ailleurs, selon un rapport de la Fondation Abbé Pierre publié mardi.
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Ile-de-France : un niveau de vie élevé, mais plus de ménages pauvres et des logements chers
Le revenu moyen des ménages atteint 4.117 euros par mois en Ile-de-France. Mais la région, qui rassemble 18,2% de la population française, concentre également 33% des habitants en bidonvilles, près de 34% des demandes d’HLM et 41% des expulsions locatives effectives, selon la Fondation, pour qui ces indicateurs tirés de son rapport annuel sur le mal-logement, sont "alarmants".
"La proportion de ménages pauvres en Île-de-France a augmenté deux fois plus vite qu’en France métropolitaine entre 2004 et 2012", explique la fondation. "Et si le revenu moyen des franciliens est plus élevé que le revenu moyen des Français de 26%, une location dans le parc privé sera 52% plus chère".
Conséquence, avec l’augmentation des loyers, les ménages pauvres du parc privé ont dû multiplier par deux la part de leurs ressources consacrées au logement. Quelque 19% des franciliens se déclarent en difficulté depaiement à la fin du mois, même si seulement 5% des ménages se retrouvent en situation d’impayés.
L’Île-de-France est la région la plus touchée par les expulsions : elle totalise 26% des décisions de justice prononçant l’expulsion et 41% des expulsions effectives du territoire national, selon le rapport.
De fortes disparités existent également chez les propriétaires. "En quarante ans, alors que les revenus ont été multipliés par 7,2, les prix d’achat l’ont été par 13,9", explique le rapport.
Les Franciliens sont à 48% propriétaires, 45% locataires, 7% en sous-location ou logés gratuitement.
"Les employés et ouvriers ont littéralement été écartés du marché de l’acquisition des logements anciens", observe la Fondation. A Paris, la part est passée de 15% en 1998 à 5% en 2018, et de 27% à 19% pour l’ensemble de l’Île-de-France.
Sur les 4 millions de personnes mal logées que compte le territoire, "1,2 million vivent dans la région la plus riche de France", résume la fondation, qui demande la construction de logements accessibles et la mise à disposition de logements sociaux.
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